« On a écouté les propos de Boualem Sansal. Quelle grandeur d’âme, quelle humanité, quelle sensibilité, quel courage. Il prend du recul, il raconte sa captivité, ses angoisses, ses craintes, qu’il a été soigné.
François-Louis Giesbert disait hier que c’était un saint. Alors bon, je ne sais pas si c'est un saint, mais en tout cas il nous a révélé qu'il présentait une immense dignité dans l'épreuve qu'il a subie. Et pourtant à un moment donné Boualem Sansal parle de Bruno Retailleau qui, pendant sa captivité, a géré un moment de tension très violent avec l'Algérie, sur les OQTF, sur les ressortissants algériens qui ne doivent pas rester en France, sur la reconsidération, la renégociation du traité de décembre 1968.
"Le ministre de l'Intérieur n'a fait que son devoir"
Le ministre de l'Intérieur n'a fait que son devoir de ministre républicain pour assurer les intérêts de la France et dire au gouvernement algérien qu'il y a des situations qui étaient intenables. Et c'est curieux que Boualem Sansal « le tacle ». Même s'il dit ensuite qu'ils sont amis, il n'y a pas de mauvaise intention de sa part. Mais beaucoup d'observateurs ont été étonnés par cette sortie, qui a semé quand même un malaise.
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— Sud Radio (@SudRadio) November 24, 2025
Car Bruno Retailleau, est peut-être la voix de la France qu'il faut entendre aujourd'hui. Et peut-être que c'est la fermeté de Bruno Retailleau qui indique qu'un jour, peut-être les gouvernements français feront preuve de fermeté, de courage et de dignité envers le gouvernement algérien qui ne remplit pas ses responsabilités.
Rappelons bien que c'est Berlin qui a obtenu la libération de Boualem Sansal. C’est peut-être aussi la fermeté du gouvernement français à travers la voix de Bruno Retailleau qui a incité le gouvernement algérien à reconsidérer sa position. Donc ce n'est pas en courbant l’échine que l'on inspire le respect.
"Bruno Retailleau n'a pas démérité"
C’est en restant ferme et droit avec des propos dignes, responsables, républicains. Et je crois que Bruno Retailleau n'a pas démérité. Au contraire, on espère que le gouvernement français et les gouvernements qui suivront, feront face à l'Algérie preuve du sens des responsabilités, de dignité républicaine comme ce pays l'exige et comme la situation l’exige.
Parce que ce que l'on recherche c'est de la justice et de l'équité. Ce sont des bonnes relations entre les deux peuples, entre les deux nations. Mais pas en s'inclinant devant les dictats et devant les menaces. »
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