Si les résultats avec son équipe du Real ne sont pas pour le mieux en cette mi-décembre, Kylian Mbappé peut se réjouir de la décision que vient de rendre le Conseil des prud'hommes de Paris en sa faveur, ce mardi, dans le procès qui l’opposait à son ancien club.
Une décision rendue suite à l’audience mouvementée du 17 novembre dernier. Lors de cette séance, le joueur de la Maison Blanche avait réclamé les salaires ainsi que ses primes impayées à la fin de son contrat avec le club de la capitale à l’été 2024. Un mois plus tard, le Conseil des prud’hommes de Paris lui a donné gain de cause en demandant au PSG de verser 61 millions d’euros. S'ille souhaite, le club parisien peut faire appel de cette décision.
263 M€ initialement demandés par Mbappé
Initialement, l’ancien Parisien réclamait même bien plus. Les avocats du capitaine des Bleus avaient demandé la somme de 263 millions d’euros sur la base d’une requalification de son contrat de CDD en CDI. Pour arriver à cette somme, les causes d’un licenciement sans cause (44,6 millions d’euros), un harcèlement moral et du travail dissimulé (deux fois 37 millions d’euros), ou encore l’exécution déloyale du contrat de travail (19 millions d’euros), plus les fameuses primes impayées de 55 millions avaient été avancées.
Le PSG réclamait 440 M€
De son côté, le club de Nasser al-Khelaïfi demandait lui aussi une somme astronomique avec 440 millions d’euros : 20 millions de préjudice à l’image, 60 millions pour mauvaise foi dans l’exécution d’un accord daté d’août 2023, 180 millions pour la dissimulation de cet accord et 180 millions de pertes de chance pour transférer le joueur.
"Ce jugement rétablit une vérité"
À la suite de cette victoire, le clan Mbappé s’est exprimé dans un communiqué : « Ce jugement confirme que les engagements pris doivent être respectés. Il rétablit une vérité simple : même dans l’industrie du football professionnel, le droit du travail s’impose à tous. »
Au Paris Saint-Germain, des communiqués ont également été diffusés dès l’annonce de cette décision, notamment une mention légale et obligatoire sur son site internet : « Le Paris Saint-Germain prend acte du jugement prononcé par le Conseil des prud’hommes de Paris, qu’il exécutera, tout en se réservant le droit de faire appel », indique le club. « Le PSG a toujours agi de bonne foi et avec intégrité » et « souhaite au joueur le meilleur pour la suite de sa carrière », ajoute-t-il.