Ophélie Meunier présente depuis deux ans maintenant "Zone Interdite", et a donc été reconduite pour la saison 2018/2019 : "Ces deux dernières années, cela a été une expérience formidable. Cette troisième année, c'est l'année de la maturation. La première année, lorsque l'on arrive à la tête d'un magazine comme "Zone Interdite", on observe, on prend ses marques, on essaye de se trouver, on essaye de comprendre. J'étais téléspectatrice de "Zone Interdite" avant de le présenter, mais il faut comprendre comment il est fabriqué, la continuité que l'on a envie de lui donner. La deuxième saison, on stabilise tout cela, et là, cette année, c'est l'occasion de s'envoler".
"Ophélie Meunier : "Zone Interdite", c'est un travail d'équipe"
Ophélie Meunier ne réalise pas elle-même de reportages, car c'est trop prenant : "Même si je le voulais, je n'aurai pas le temps de le faire ! On suit une dizaine de documentaires en même temps, des documentaires qui sont réalisés sur un an, et on en diffuse tous les 15 jours. Se démultiplier, je dis non, car c'est un travail d'équipe. Si je devais en réaliser un, je ne serai pas dans les meilleures conditions pour le faire. Mais une fois que j'aurai passé la main, en revanche, pourquoi pas !".
L'envie de réaliser un reportage la démange pour autant "J'ai bien sûr plusieurs idées. Le plus important pour être bon, c'est de couvrir un thème qui nous touche, auquel on est sensible et que l'on connait bien, car pour faire parler ce que l'on appelle nos personnages, nos témoins, dans les films, pour obtenir des confessions, il faut avoir une sensibilité sur le sujet. Ce serait en tout cas une chose qui me toucherait personnellement".
"Il faut savoir ce qui préoccupera les Français dans un an"
En attendant, Ophélie Meunier participe au choix des sujets : "Ils doivent répondre à plusieurs critères. On est le dimanche soir à 21h00, on doit être familial. On doit intéresser les parents et aussi quelques enfants, quelques ados qui regardent la télévision le dimanche soir avec leurs parents. Il faut aussi que ce soient des sujets qui tiennent une thématique pendant 90 minutes. Il n'y a plus de magazines d'info aujourd'hui à la télévision qui consacrent autant de temps à une seule thématique. Le maximum que l'on voit, c'est une heure. Nous, c'est une heure et demie, et il faut en avoir des choses à raconter. Cela participe dans le choix. Enfin, notre plus grand défi, c'est de savoir aujourd'hui, ce qui sera dans les préoccupations des Français dans un an, puisqu'il nous faut un an pour faire les reportages".
Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview de Ophélie Meunier en podcast.
Retrouvez l'invité média de Valérie Expert, Rémy Pernelet et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h30 sur Sud Radio dans "Le 10h - midi".
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !