Le journaliste Nicolas Poincaré, ancien présentateur de "Complément d’enquête" sur France 2, a rejoint la chaîne d’information BFMTV pour superviser son service d’investigation et de longs formats "Ligne rouge".
Nicolas Poincaré : "Un Russe devait provoquer un énorme incendie dans un magasin de bricolage pour essayer de perturber le trafic aérien à Roissy"
Le dimanche 7 septembre 2025 à 20h50, BFMTV proposera une enquête inédite : "Espions de Poutine, la nouvelle menace". Une plongée exclusive dans les opérations clandestines menées par le Kremlin sur le territoire français. Pour la première fois, un média révèle les plans internes de l’ambassade de Russie à Paris, les antennes d’écoute, les lieux-clés du renseignement russe à Paris. Cette enquête est signée par Benoît Sarrade, Juan Palencia et Nicolas Duchêne. À la suite de sa diffusion, le documentaire sera également disponible en replay sur la page dédiée de la plateforme RMC BFM PLAY.
"On a beaucoup parlé des actes de malveillance - les mains bleues ou les cercueils au pied de la tour Eiffel. Au bout du compte, c'est pas très grave, c'est presque anecdotique. En revanche, on révèle l'histoire d'un attentat qui devait avoir lieu à la veille des Jeux olympiques à Roissy. Un Russe devait provoquer un énorme incendie dans un magasin de bricolage pour essayer de perturber le trafic aérien à Roissy. Il a raté son coup, il s'est fait exploser dans sa propre chambre d'hôtel. Cette histoire, on la savait. Ce qu'on ne savait pas, c'est le parcours de ce type. On révèle son identité : il a 26 ans, il est originaire du Donbass, c'est un ingénieur au départ, il travaillait en Sibérie. Il a été recruté par Telegram pour aller faire cet attentat, qu'il a raté. Il s'est brûlé avec son explosif. Aujourd'hui il est à la prison de Nanterre en attendant un jugement", a raconté Nicolas Poincaré.
"La semaine prochaine on partira en Afghanistan, avec un visa de presse"
"Avant, c'étaient des espions très formés qui venaient pour essayer d'obtenir des informations sur la France. Là, c'est low-cost, on met une petite annonce sur Telegram : 'Qui veut gagner 10.000 euros pour aller provoquer un incendie à Roissy ?', et vous avez un type qui lève la main. Ce sont donc beaucoup plus des amateurs qui sont susceptibles de nous déstabiliser", a poursuivi Nicolas Poincaré.
Comment se démarquer des autres magazines de grands reportages ? "Je ne me réveille pas le matin en me demandant comment je vais me démarquer d'Envoyé spécial, de 'Zone Interdite' ou de 'Sept à Huit'. Je me réveille le matin en me demandant : qu'est-ce qui m'intéresse ? qu'est-ce qu'on a envie de faire ? La semaine prochaine on partira en Afghanistan. C'est quand même le seul pays à avoir rayé de la carte la moitié de sa population, à savoir les femmes. Cela fait quatre ans que ça dure. On y va avec un visa de presse, on va être avec les Talibans, on va leur poser un certain nombre de questions", a fait savoir Nicolas Poincaré.
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