Le 11 décembre 2025 à 21h10, M6 diffusera la finale du "Meilleur pâtissier", une finale exceptionnelle pour la dernière émission avec Mercotte.
Christophe Michalak : "Le meilleur pâtissier", c'est toujours très sympatoche
Gilles Ganzmann : C'est la dernière émission avec Mercotte. Que représente pour vous cette émission ? J'imagine que la transmission est importante pour vous ?
Christophe Michalak : Oui, en général, lorsque Mercotte et Cyril me contactent, c'est des amis, donc j'ai du mal à dire non. Je dis : "oui, avec grand plaisir", et puis, très souvent, je suis invité à la finale. Donc, c'est toujours très sympatoche. La différence avec mon émission de l'époque sur France 2 - c'était très professionnel, c'était dénué de publicité. C'était encore un autre univers que j'aimais beaucoup. Je trouve que Cyril et Marcotte performent parce que ça fait 13 ou 14 saisons que "Le meilleur pâtissier" est diffusé. C'est quand même un énorme succès.
Gilles Ganzmann : Vous avez des boutiques à l'étranger. Y a-t-il une pâtisserie qui existe à l'étranger qui n'existe pas dans vos boutiques françaises ?
Christophe Michalak : Au Japon, on réalise des gâteaux un peu particuliers, ciblés sur la clientèle japonaise. Mais concrètement, rien ne vaut nos gâteaux qu'on peut trouver à Paris, si je peux me permettre.
"Souvent, on a l'impression que le métier de pâtissier est facile quand on regarde Instagram"
Valérie Expert : Ce matin dans Le Parisien, il y a une interview de Mercotte, où elle dit : "Je n'aurais jamais pu participer au 'Meilleur pâtissier', préparer une pâtisserie en 2 heures, jamais de la vie. Moi j'aime bien prendre mon temps". Vous êtes d'accord avec ça ?
Christophe Michalak : C'est très vrai ce que dit Mecotte. C'est deux sujets : faire un gâteau en conditions un peu rock'n'roll en moins de 2 heures. C'est vraiment une vraie compétition particulière. Et faire un gâteau à la maison, on peut prendre toute la journée pour le faire, c'est un autre domaine. Donc, il faut faire attention, parce que souvent on a l'impression que ce métier a l'air facile quand on regarde Instagram. Mais je peux vous assurer que c'est loin de l'être.
Valérie Expert : Cela fait très longtemps que vous connaissez Mercotte…
Christophe Michalak : J'ai connu Mercotte lorsqu'elle avait son premier blog, il y a très, très longtemps. Elle était fabuleuse parce qu'elle prenait le temps de réaliser chaque gâteau de tradition française ou des gâteaux de grands chefs, et elle expliquait très bien pour monsieur et madame Tout le monde à la maison comment on réalisait des vrais gâteaux. Elle a été une des pionnières dans ce domaine, et c'est pour ça qu'on l'adore.
Gilles Ganzmann : Ce soir, ils vont faire un Saint-Honoré, après ils vont faire une charlotte princière. Et pour finir, une pièce spectaculaire. C'est super compliqué à faire quand même !
Christophe Michalak : Oui, c'est très technique. On va pas se mentir : il y a toujours un effet waouh pour des gens qui sont amateurs, pour des gens qui ne sont pas des professionnels. Alors qu'en vrai, c'est quand même une sacrée prouesse !
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