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Chat GPT : "L'IA ne peut pas remplacer l'intelligence humaine", assure Jean-Noël Barrot

Par Jean Baptiste Giraud

"Chat GPT a eu le mérite de mettre en lumière la place de l'intelligence artificielle dans notre vie", selon Jean-Noël Barrot. Le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications était “L’invité politique” sur Sud Radio.

Jean-Noël Barrot Harcèlement
Jean-Noël Barrot, interviewé par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, le 5 septembre, dans “L’invité politique”.

Chat GPT, lutte contre les arnaques, protection des mineurs : Jean-Noël Barrot a répondu aux questions de Benjamin Glaise.

 

"Il ne faut pas sous-estimer ni surestimer Chat GPT"

Après avoir qualifié l'application Chat GPT de "perroquet approximatif", le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications estime "qu'il ne faut pas sous-estimer ni surestimer cette technologie". Si son apparition a provoqué de nombreux remous et interrogations, Chat GPT "a eu le mérite de mettre en lumière la place de l'intelligence artificielle dans notre vie", estime Jean-Noël Barrot.

Le ministre entend rassurer. "Ce n'est pas une intelligence magique, mais une intelligence artificielle qui ne peut pas remplacer l'intelligence humaine", estime-t-il en rappelant qu'il s'agit "d'une intelligence générative qui n'est pas créative". Chat GPT restitue en effet des connaissances amassées sur Internet.

 

"Des promesses et des risques"

Le ministre délégué souligne les promesses qu'offre l'intelligence artificielle dans plusieurs secteurs. Dans le domaine médical, "l'intelligence artificielle sauve des vies", explique Jean-Noël Barrot, puisqu'elle permet d'analyser une grande quantité d'informations, de détecter, bien en amont, des cancers ou d'élaborer en quelques mois un vaccin contre le Covid.

Mais il reste des risques liés au développement de l'intelligence artificielle, dont "la discrimination, la manipulation et la déshumanisation". "Il faut appréhender les questions de la propriété intellectuelle, la vie privée, les questions démocratiques et éthiques", admet le ministre délégué. Le gouvernement entend "maîtriser cette technologie, plutôt que de la subir", grâce à des investissements massifs mais aussi des bornes. "La France a porté un règlement qui va fixer les responsabilités des concepteurs de ces systèmes", annonce Jean-Noël Barrot qui appelle à des "vérifications humaines" pour cadrer les problématiques de l'intelligence artificielle.

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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