25 juillet 2025. Premier Gilet jaune « officiel » identifié en 2018, Ghislain Coutard est invité dans la matinale de Sud Radio. Depuis plusieurs jours, un mouvement de contestation populaire se dessine et grossit sur les réseaux sociaux. Un semblant de réplique au mouvement des Gilets Jaunes, initié par des Français qui une fois encore en ont marre du système, qui ne s'en sortent plus, qui n'en peuvent plus de se serrer la ceinture et qui ne se reconnaissent plus dans les décisions politiques qui sont prises par leurs élus. Avec en point de mire, une journée de blocage national fixée au 10 septembre.
« J'espère que la France va vraiment se bouger »
« Ce mouvement du 10 septembre, c'est un mouvement qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux, constate Ghislain Coutard. Je suis le mouvement comme vous. Je suis moi-même étonné. Cette date, ce n'est pas moi qui l'ai décidée. Je n'ai vraiment pas la main sur ce futur mouvement mais je l'attends depuis longtemps parce que je me demande comment on a pu attendre autant de temps pour se bouger les fesses. J'espère que la France va vraiment se bouger. Ca rappelle les Gilets jaunes avec une France qui est en colère. Je pense qu'il y aura une bonne partie de Gilets jaunes dans ce futur mouvement. »
« Il y en a marre, ce sont toujours les mêmes qui payent ! »
« Il y en a marre, poursuit Coutard. Le gouvernement actuel, c'est le pire qu'on ait eu ! C'est la goutte de trop, on n'en peut plus. C'est le Covid qui les a sauvés à l'époque, ce n'est pas possible. Parce qu'il pioche où ? Toujours chez les mêmes alors que l'argent, il y en a partout. On s'occupe de tous les pays sauf de la France. On s'occupe de tout le monde sauf des Français. Donc il y en a marre, ce sont toujours les mêmes qui payent ! On est taxé, taxé, taxé. La ceinture, au bout d'un moment, il n'y a plus de trous. On ne va pas en refaire d'autres. Les classes moyennes, les richesses, elles sont vraiment mal réparties. Et c'est toujours les plus riches qui s'en sortent le mieux. On n'a plus d'hôpitaux, on n'a plus rien. Non, c'est n'importe quoi. Il manque des docteurs et tout. »
Malgré des blocages et des mouvements de contestation, la journée du 10 septembre n'atteindra pas le succès escompté et restera sans suite ni lendemain, à l'image de ce qu'il s'était passé avec les Gilets Jaunes à partir de novembre 2018.