Olivier Prot, président des Charcuteries Issoldunoises, racontez-nous comment vous portez haut les couleurs de la charcuterie d'Issoudun ?
"J'ai repris la société il y a un an et demi. C’est une société vieille 25 ans, qui comportait 17 salariés, qui aujourd'hui en comporte une trentaine. On essaie de travailler tous les jours pour commercialiser, vendre le plus loin possible nos produits bérrichons, nos galettes de pommes de terre, nos pâtés de pommes de terre. Tout ce qu'on peut fabriquer avec des AOP, des AOC locales, et puis bien sûr le pâté bérrichon, on l'appelle également le pâté de Pâques, qui est un produit très connu."
Tous les jours, retrouvez la chronique "Ne lâchons rien" dans #LaFranceDansTousSesEtats, en partenariat avec @ccifrance
— Sud Radio (@SudRadio) October 20, 2025
Olivier Prot, président des charcuteries Issoldunoises :"On travaille tous les jours pour vendre le plus loin possible nos produits berrichons" pic.twitter.com/yPcufSt0Wm
"C'est compliqué de trouver des jeunes qui n'ont pas de vocation"
Vous préservez le patrimoine culinaire avec de la matière première de qualité et une agriculture qui vous fournit des produits de qualité ?
"On s'approvisionne principalement aux alentours du site. On ne trouve pas tout, notamment sur le port où on va un peu plus loin. Mais on essaye de faire bien, du beau, du bon, avec des ingrédients simples. Il n'y a pas besoin d'aller mettre des artifices partout, il n'y a pas besoin d'aller trafiquer les matières premières, quelque chose de bien, de fait façon "grand-mère". On peut fabriquer à grande échelle des produits bien faits."
Et vous arrivez à trouver du personnel ? On sait qu’il y a un petit problème de vocationdans l'agroalimentaire.
"Nous avons presque l'équipe nécessaire. C’est compliqué de trouver des jeunes qui n'ont pas de vocation, qui n'ont pas l’envie. Donc on essaie d'ouvrir, de parler de nous, de communiquer pour montrer ce qu'on fait. Au final, tout le monde en a besoin, ça peut être attrayant, ça peut être très intéressant, ça peut permettre de développer des carrières ou d'avancer très vite, parce que c'est des métiers qui sont simples. Il faut juste avoir envie de travailler, d'avancer, de s'intéresser à ce qu'on fait. On peut aller très loin. Par contre, il faut des jeunes qui viennent intégrer nos structures pour pouvoir avancer."
Retrouvez pendant trois semaines l'association entre Sud Radio et la Chambre de Commerces et d'Industrie avec la rubrique « Ne lâchons rien ! », qui donne la parole aux entrepreneurs qui se battent pour créer et sauver des emplois. Une rubrique à retrouver au micro de Périco Légasse dans « La France Dans Tous Ses États ».