Finalement un peu plus tard que prévu, l'équipage « Rêve à Perte de Vue » - dont est partenaire Sud Radio – a touché terre hier soir aux environs de 16h, à La Corogne en Espagne. Une escale imposée par la direction de course pour mettre à l'abri les Class 40 (les plus petits bateaux de la flotte de cette Transat Café l'Or) en raison de la grosse dépression qui balaye actuellement la région et plus largement, tout le golfe de Gascogne. Notre binôme composé de Joël Paris et Goulven Marie termine 35ème de ce qui est considéré comme la 1ère étape dans cette transat en double, en 3 jours 23 heures et 21 minutes exactement.
« Il y a du boulot mais tout devrait rentrer dans l'ordre »
« Après une bonne nuit de sommeil salvatrice » comme il l'a souligné d'emblée, Joël Paris fait le point sur le moral des « troupes » et le programme à venir : « Déjà, nous sommes super contents d’arriver sans casse majeure. Nous repartons samedi à 13h. D’ici, là il y a du boulot, mais nous sommes aidés par deux copains venus exprès pour nous à la Corogne, du Havre et de Montpellier ! Grâce à eux, tout devrait rentrer dans l’ordre. Ils ont trouvé un aérien, ce qui était compliqué à trouver à la Corogne, vu le nombre de demandes ! Une dizaine de bateaux ont perdu aussi leur aérien et j’ai racheté une antenne Starllink. Nous pourrons enfin récupérer la météo et être en contact avec vous. »
Le Journal de bord de Joël Paris sur la @TransatCafeLOR : « On était coupés du monde »
— Sud Radio (@SudRadio) October 30, 2025
Trouille, casse, tempête, neurones en vrac... Le témoignage très fort du co-skipper de "Rêve à Perte de Vue" : https://t.co/jYBRZRuVfO
« Nous aurions dû arriver 12 heures avant... »
« Mais cette disparition depuis Cherbourg nous a coûté cher au classement, précise Joël. Avec du recul, nous aurions dû arriver 12 heures avant et donc être dans les 25 premiers... Notre météo initiale nous faisait éviter une zone de faible vent qui, en fait, a disparu et donc tous nos suivants sont allés tout droit !... Tant pis, c’est comme ça et nous comptons bien continuer à nous battre, évidemment, jusqu’au bout. Encore un grand merci à tous pour votre soutien ! »
