Elle était notamment pratiquée par certaines femmes expertes comme moyen de contraception. Au moins, lors d’un rapport anal, pas de risque de se retrouver enceinte. Quoique ! Il pouvait arriver qu’un spermatozoïde s’engouffre dans le vagin, les deux orifices étant tout de même assez proches. Pour peu que la femme ait énormément lubrifiée durant le rapport. Ces « petites bêtes » sont particulièrement agiles. Mais cela reste tout de même une exception.Autre raison pour laquelle certaines femmes pratiquent la sodomie et c’est encore le cas de nos jours ; pour rester vierge. Un paradoxe certes, mais la notion de virginité est très liée à la pénétration vaginale et à l’hymen qui doit rester intact jusqu’à la fameuse nuit de noces.
Les femmes et la sodomie, les chiffres du désamour
Bien sûr, les films pornographiques ont largement contribués à rendre la sodomie plus populaire. Tout le monde connaît maintenant cette pratique. Mais c'est encore et toujours les hommes qui en sont tout particulièrement friands. Elle arrive dans le peloton de tête de leurs fantasmes. Il faut dire que pratiquement tous les films X montrent maintenant ces scènes anales.
Si cela ne semble plus choquer grand monde, pour autant, la pratique de la sodomie reste encore assez marginale. Si on l'essaye, on la pratique peu de manière régulière. Les derniers chiffres sont éloquents. En 1970, les femmes n’étaient que 14 % à pratiquer la sodomie, en 1992, elles étaient 24 % et ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Aujourd’hui 38 % des femmes ont déjà essayé la sodomie, mais très peu la pratique régulièrement. 2% des personnes l'ayant déjà pratiqué, avez été sodomisée lors d'un dernier rapport. Aussi, chiffre important : plus d'une femme sur deux dit n'avoir pas désiré la sodomie au départ. C'est-à-dire que c'est une pratique encore largement initié (pour ne pas dire imposer parfois) par les hommes !
Alors on voit bien que si la pratique se démocratise au fil des ans elle n’est pourtant pas devenue totalement « normale ».
L'anus, une zone érogène comme une autre ?
Pourtant, l’anus est une zone érogène et la pratique anale peut provoquer de la jouissance. En fait, les partenaires ne savent pas toujours très bien comment faire. Les hommes croient qu’il suffit de passer en force et les femmes, inquiètes d’avoir mal, se contractent. Forcément cela provoque des douleurs inutiles et une expérience rarement positive.
Il faut savoir que le rectum ne fonctionne pas dans ce sens, il est fait pour expulser et non pour ingurgiter. Donc, au moment de la pénétration, il faut pousser pour être pénétré : par un doigt, un objet ou un pénis. Ensuite, il est préférable de faire une petite pause pour laisser la zone se décontracter avant d’y aller plus profondément. C’est la personne pénétrée qui doit toujours donner le tempo.
Une fois le membre introduit, mieux vaut commencer par des va-et-vient assez lents. Evidemment, le lubrifiant est indispensable et il en existe des spéciaux notamment lorsqu’on utilise des préservatifs.
Enfin, il faut éviter les jouets intimes classiques, il en existe des spéciaux appelés plug qui justement ont un rebord qui empêche l’objet d’être avalé par le rectum. Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui se sont retrouvées aux urgences parce qu’elles s’étaient amusées avec des objets divers et variés qui avaient été aspiré.
Enfin, certaines positions sont plus favorables. Les petites cuillères ont la préférence mais la femme venant s’assoir sur la verge est sans doute la plus confortable. Néanmoins, elle est souvent trop explicite pour les femmes alors que la position côte-à-côté semble plus appréciée.
Enfin, il est impératif de ne jamais passer de l’anus au vagin. Qu’il s’agisse d’un doigt, d’un jouet ou d’un pénis, pour des questions d’hygiène.
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