Retranscription des premières minutes :
- Le sapin de Noël Sud Radio.
- Nous vous rappelons que vous pouvez gagner un cadeau Péricot.
- Oui, c'est le sapin de Noël de Sud Radio et l'émission La France dans tous ses états vous propose un lecteur de livres audio de la marque Prose.
- Prose, c'est le premier lecteur de livres audio simple, sans appli, sans écran, avec plus de 20 000 livres disponibles.
- C'est une véritable bibliothèque pour les enfants, bien sûr, pour qu'ils deviennent plus savants et plus intelligents.
- Il faut simplement envoyer sapin, S-A-P-I-N par SMS au 7208 72018 et on verra qui est l'heureuse à gagnant à la fin de l'émission.
- Midi 14h, Sud Radio, La France dans tous ses états, le face à face.
- Est-ce que notre pays manque d'enfants ? Oui, on le sait.
- Est-ce que l'histoire de France et l'avenir de la France passe sur sa démographie, sur cette population qui est tellement amoureuse de son pays, qu'elle veut transmettre de génération en génération cet amour de la patrie ? Nous en discutons sereinement, mais avec inquiétude, avec Gabriel Cluzel, qui a fait de cette cause un enjeu militant et politique.
- Il faut faire des enfants. Alors il y a des théoriciens du « no kids », alors on prend un terme anglais, « no kids », « yes kids ».
- Voilà, faisons des enfants. On a toujours connu des ministres de la famille et nous avons toujours su que dans les grands enjeux stratégiques, un pays qui ne fait plus d'enfants, eh bien, comment ça s'éteint ? Nous avons cette année atteint un seuil où il y aurait...
- C'est comme le commerce extérieur. Pour la première fois, on importe plus d'aliments qu'on en exporte.
- Et là, cette année, on aurait plus de gens qui s'en vont au ciel que ceux qui arrivent par la cigogne ou dans un chou.
- Merci, Gabriel Cluzel, d'être avec nous aujourd'hui. Vous êtes très engagé dans ce combat, même de façon idéologique, mais c'est une noble cause.
- Votre inquiétude est réelle ou non aujourd'hui ? Oui, j'ai une réelle inquiétude. Alors pour moi, il y a deux sujets dans ce sujet. Il y a un sujet profondément intime.
- Pour moi, c'est une catastrophe intime, j'ose le dire. C'est-à-dire qu'on a convaincu, et là, je parle des femmes, on a convaincu les femmes que cette expérience intime, finalement, elles ne devaient pas la mener, qu'elle leur nuirait, que leur maternité, leur potentialité maternelle était un fardeau qu'elles devaient déposer sur le bord de la route.
- D'ailleurs, vous savez, on apprend aux jeunes filles, dès l'adolescence, à traiter la fréquentité comme une maladie.
- C'est une maladie chronique. On leur dit, méfiez-vous de votre fréquentité, comme le diabète ou l'hypertension.
- Et ce n'est pas neutre. Et puis, il y a un drame collectif. Ben oui, il n'est de richesse que d'hommes.
- Vous savez, cette expression qui est un lieu commun. Mais les lieux communs, ils sont souvent devenus des lieux communs parce que tout le monde s'est dit, ah ben oui, c'est vrai. Et vous savez, j'aime souvent parler de ce conte qui s'appelle Le Petit Pousset. Vous savez, la culture française, elle a son fond traditionnel de contes de Charles Perrault et Le Petit Pousset.
- Ce sont des parents qui ont...
- Cet enfant, quand arrive le septième, ils se disent, on ne peut plus le nourrir, on va le lâcher dans la forêt.
- Eh bien, c'est le septième qui a l'intelligence de mettre des petits cailloux et mieux, après être revenu à la maison, d'enrichir toute la famille. Moi, je crois à l'intelligence collective. Plus on sera de cerveau, plus on trouvera des solutions.
- Vous voyez ? Je ne suis pas pour...
- Gabrielle Cusel, cette réalité fut le quotidien de beaucoup de familles françaises durant des siècles.
- Au-delà de tant d'enfants, pas de bouche à nourrir, des enfants abandonnés, des tragédies.
- N'oublions pas la mortalité infantile.
- On faisait beaucoup d'enfants parce qu'on en gardait peu de vivants.
- C'était l'inverse de ce qu'on vit aujourd'hui.
- La Chine a été confrontée à ce problème.
- Un seul enfant, aujourd'hui, alors qu'ils sont à plus d'un milliard et demi, c'est le paradoxe.
- S'ils refaient des enfants, sans ça, on va...
Transcription générée par IA