La semaine dernière, Île-de-France Mobilités effectuait des annonces concernant le PAM (Personnes à Mobilité Réduite) et sur les transports régionaux à destination des personnes en situation de handicap qui peuvent en bénéficier. Un service qui permet de se déplacer d’un point A à un point B pour le prix d’un ticket de métro (2,50 €), comme par exemple d’aller d’un aéroport à son domicile ou de se rendre dans Paris intramuros.
Une nouvelle réforme qui va profondément facilité la manière de se déplacer pour les personnes handicapées. Au micro d’Anthony Martins-Misse sur Sud Radio dans l’émission Faut que ça change, Pierre Deniziot, conseiller régional en charge de l’inclusion, du handicap et de l’accessibilité, a détaillé les nouveautés de ces services.
#LesVraiesVoixQuiFontTournerLaFrance - Action Philippe Streit, l'association qui "fait de chaque personne en situation de handicap un contribuable" !
— Sud Radio (@SudRadio) December 3, 2025
Le président Bernard Streit revient sur la création de l'association en 2019 : pic.twitter.com/840iU6jY5K
Combien de personnes utilisent ces transports ?
“Maintenant, on arrive à 23 000 inscrits, c’est-à-dire deux fois plus qu’avant la régionalisation, c’est-à-dire 2023. Et puis là, on est passé de moins de 700 000 trajets à 800 000. Et dans quelques années, dans très peu de temps, on sera à un million de trajets par an. Donc, c’est considérable. Il y a beaucoup plus de gens qui utilisent le service. Donc ça, c’est une vraie avancée sociale.”
Quelles mesures prend Île-de-France Mobilités pour améliorer son service ?
“Déjà, pour qu’il y ait moins de refus, on va augmenter de 16 millions d’euros le budget du PAM pour rajouter 50 000 trajets annuels. Donc on va faire passer le budget à 78 millions d’euros. Je pense que la mesure la plus attendue, c’est pour les annulations dans les 24 heures qui précèdent le trajet : c’est finalement l’opérateur qui remboursera l’usager du taxi ou du VTC qu’il devra prendre. Dès 2026, on va aussi rembourser les taxis, les VTC. Si vous êtes planté après un trajet aller, vous aurez le retour. On va mettre un médiateur à Île-de-France Mobilités pour gérer les problèmes personnels et pour nous permettre, à Île-de-France Mobilités, d’avoir directement connaissance des difficultés. Et puis on s’est aussi servi des difficultés pour revoir les périmètres, refaire l’appel à candidatures, le cahier des charges, et refaire le logiciel, parce qu’on avait un petit souci sur le logiciel de dispatch des courses.”
Comment luttez-vous contre les annulations de dernière minute ?
“On souhaite également pouvoir mieux gérer les super-annulateurs, parce qu’on a des usagers qui font 50, 60 annulations par mois. Donc ce sont des véhicules bloqués, des trajets refusés à d’autres usagers, ou alors des gens qui ne se présentent même pas puisque le trajet est à 2 euros. Donc on va travailler avec les associations à un vrai engagement, un contrat des usagers pour bien respecter le service. On demande à l’opérateur de faire des efforts, à Île-de-France Mobilités de mettre plus d’argent. Il faut que les usagers suivent et respectent les règles du jeu.”