Des opérations escargot de forains sont menées le 12 octobre à travers toute la France.
Aucune indemnisation pour les industriels forains
"On ne bloque pas, précise Raldo Hubert, membre de la Fédération des forains de France, section Bouches-du-Rhône. Le but, comme beaucoup de gens qui manifestent, est de se faire entendre du gouvernement. Des professions telles que la nôtre sont délaissées. On essaie de ne pas faire de bruit, mais cela ne mène pas à grand chose."
Beaucoup de fêtes foraines ont été annulées, avec une vraie perte d’activité et de revenus. Des indemnisations sont-elles prévues ? "Pour nous, en tant qu’industriels forains, on n’a rien, pour la bonne raison que nous n’avons pas de statut officiellement reconnu. Nous payons toutes les charges, mais nous n’avons rien. Je ne sais pas si le gouvernement va faire quelque chose, On voudrait déjà être reconnus, et que beaucoup de fêtes supprimées ne le soient pas."
Les forains savent s'adapter rapidement
Le retour de l’épidémie suppose d’éviter de trop se regrouper. "Nous avons des regroupements limités à 1.000 personnes, à Bordeaux, récemment, avec toutes les normes Covid-19 demandées. Malgré cela, le Président a dit qu’il va falloir apprendre à vivre avec. Alors, il faut s’adapter. Si s’adapter c’est tout arrêter, l’économie va finir par s’écrouler, et nous partirons bien avant."
Les fêtes foraines sont-elles équipées d’un point de vue sanitaire ? "Moi, j’étais installé à Palavas-les-flots. Le maire a demandé le port du masque obligatoire. Nous avons mis des gens à l’entrée, le gel était en libre accès, et il y en avait sur tous les stands. Au début de la saison, trente Lunapark ont pu ouvrir avec ces normes Covid. Nous savons très bien nous adapter rapidement."
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