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Internet : comment combattre rumeurs et fake news ?

ECLAIRAGE SUD RADIO - Face aux ingérences étrangères et aux fake news en ligne, Emmanuel Macron semble désormais décidé à changer de posture.

Emmanuel et Brigitte Macron fake news
Face aux fake news, Emmanuel Macron va jusqu’à parler d’une « guerre informationnelle ». Ludovic MARIN - AFP/Archives)

Faut-il combattre les rumeurs et fake news en ligne, ou plutôt les ignorer ? Sur le sujet, l’Élysée a récemment changé d’avis : après une vague d’interpellations, dix personnes étaient jugées ces derniers jours pour avoir relayé et diffusé des rumeurs quant à la transexualité supposée de Brigitte Macron. Le parquet a réclamé des peines de prison avec sursis.

Faut-il contester les fake news ?

Jusque-là, la posture choisie était plutôt d’ignorer ces rumeurs pour ne pas leur donner d’écho. La crainte : l’effet « Streisand », du nom de chanteuse Barbra Streisand. Dans les années 2000, celle-ci avait voulu faire interdire une photo aérienne de sa propriété. Résultat : le cliché avait encore plus circulé.

Désormais, la présidence décide de contester frontalement les fausses nouvelles. En effet, à l’heure des réseaux sociaux, elles se diffusent bien plus largement. Le mois dernier, Emmanuel Macron est allé jusqu’à présenter désormais le sujet comme une question d’indépendance nationale, parlant de l’ingérence d’influences étrangères du fait de ces "fake news". La France est le deuxième pays visé par la désinformation russe, derrière les États-Unis, estime Emmanuel Macron, allant jusqu’à parler d’une "guerre informationnelle".

Dérives et ingérences étrangères

"On a fait n'importe quoi, on a totalement tort d'aller s'informer là-dessus", estime le chef de l’État. Conséquence : "on doit reprendre le contrôle de notre vie démocratique et informationnelle en régulant", a-t-il estimé le 29 octobre dernier devant le Forum de la Paix à Paris. Selon lui, "l’information en Europe n'est plus si libre et indépendante" et « notre modèle d'information ne fonctionne plus."

Emmanuel Macron a ainsi appelé à un "agenda beaucoup plus puissant de protection et de régulation en Europe" tant face aux dérives en matière d'information sur les plateformes qu’aux ingérences étrangères. Le danger, cependant, résiderait également dans l’excès inverse : tout contrôler et tout censurer en ligne. Voire, comme le souhaitent certains, aller jusqu’à interdire des réseaux sociaux tels que X, aujourd’hui propriété du milliardaire américain Elon Musk.

Retrouvez "C’est quoi le problème ? " chaque jour à 7h20 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger
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