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Sommet Trump - Zelensky : « L’arbitre, c’est la guerre »

Que peut-il se dire et se négcier dans le secret du Bureau Ovale entre Trump et Zelensky, avant l'arrivée des Européens ?

Trump
Vendredi 28 février, le président des États-Unis Donald Trump et son vice-président J.D. Vance reçoivent le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche. ( Andrew Harnik/Getty Images/AFP (Photo by Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

Que peut-il se négocier dans le Bureau Ovale entre le président américain Donald Trump et le président Zelensky ? Que pourra obtenir le président ukrainien ?

Sommet Trump - Zelensky : "Le diable est dans les détails"

"À vrai dire, on n’en sait rien, reconnaît Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l’Iris, également auteur de Géopolitique de la Russie aux éditions Eyrolles. Peut-être que les dirigeants européens savent et ont bien gardé le secret. On ne connaît pas le résultat de l’entretien d’Anchorage entre Trump et Poutine. On devine que cela tourne autour de ce qu’avait dit Trump au mois d’avril : concession de territoires sans reconnaissance en droit, non appartenance de l’Ukraine à l’Otan et levée progressive des sanctions."

"Mais le diable est dans les détails, et on ne connait pas les détails ! La séquence à Washington va être en deux temps. Trump va d’abord recevoir Zelensky tout seul. C’est là que cela va se jouer. Zelensky va plus ou moins essayer de négocier. Il a dit qu’il y allait pour négocier les détails. Cela veut dire que le « fond de sauce » est prêt. Après, dans un deuxième temps, les Européens seront reçus. C’est là qu’il va se passer quelque chose, mais on ne sait pas quoi."

Des concessions provisoires ?

Il semble que Poutine ait son idée en tête, avec deux autres régions ukrainiennes qu’il souhaiterait également intégrer à la Russie. Une acceptation d’une défaite alors que la Russie est l’agresseur. "C’est un dialogue qui se déroule sous la menace des armes, rappelle Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l’Iris. Le seul arbitre de la négociation est ce qui se passera sur le terrain. Dans la presse anglo-saxonne, on a présenté des options possibles présentées par Poutine. À savoir récupérer l’ensemble du Donesk, et ne pas aller plus loin Kherson et Zaporijia."

"Tout cela est bien entendu inacceptable pour l’Ukraine. La question est très difficile : vaut-il mieux faire des concessions provisoires, accepter une ligne de cesser-le-feu ? Ou se dire « on continue les combats et j’ai une chance de les gagner. » En fait, l’arbitre dans ces circonstances atroces, c’est la guerre.
Les sept Européens ont des raisons légitimes d’être là : les garanties de sécurité, acceptées dans leur principe par Poutine et par Trump. Je pense que les Européens resteront unis, mais leur capacité à influer sur le fond de la négociation ne sera pas très grande. Dans l’hypothèse d’un accord entre Trump et Poutine."

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