Les Français sont friands des réductions du Black Friday. Une manière de pouvoir acheter des produits à un prix moins élevé. Mais cette pratique commerciale dérange Périco Légasse qui l'a fait savoir dans son humeur du jour dans La France dans tous ses états.
"Alors, on a été une fois de plus assommés, assaillis avec les messages commerciaux et publicitaires. Le Black Friday, c'est la négation des valeurs de la civilisation contemporaine, négation de l'humanité, négation de la valeur du travail. C'est une incitation à la surconsommation, à acheter des produits dont on n'a pas besoin"
"Évidemment, on favorise une surproduction, c'est nocif pour l'environnement, c'est nocif pour notre économie. Ça ruine en partie notre industrie et nos activités économiques, puisque la plupart de ces produits du Black Friday sont importés de pays asiatiques. On retombe dans la même polémique qu'on a eu il y a quelques semaines avec ces produits qui arrivent de Chine. Et on incite à grand renfort de communication, de propagande, de slogans. Le Black Friday, il y a des gens qui l'attendent aujourd'hui comme un rendez-vous annuel pour faire des bonnes affaires. On en a ras-le-bol ! Consommons ce dont nous avons besoin"
"On tombe dans le piège"
"Alors, on a l'illusion d'avoir acheté des choses pas trop chères, dont on n'a pas forcément besoin, en occasionnant des dégâts, d'abord sur notre portefeuille. Il y a ceux qui ne peuvent pas se l'offrir et qui regardent et il y a ceux qui vous disent, voilà, j'ai fait une très bonne affaire, au lieu de payer 500 euros, j'ai payé 350 euros. Et puis finalement, on se dit, j'avais déjà l'outil en question, mais c'était tellement bon marché, j'ai préféré le remplacer par un nouveau. Enfin, on tombe dans le piège. C'est une opération de marketing. C'est une filouterie et c'est surtout une négation de toutes les valeurs qui devraient aujourd'hui nous stimuler et nous régir en termes de consommation. Il faut faire attention à ne pas acheter n'importe quoi, n'importe comment"
"Est-ce que ça fait du bien à l'économie ? Est-ce que ça fait du bien à mon pays ? En ai-je vraiment besoin ? On aimerait un jour qu'il y ait une décision politique de nos parlementaires, de nos hommes politiques. Donc, vous avez le droit de faire de bonnes affaires, mais nous, l'État devrait passer derrière de façon à ramener le consommateur à un comportement plus normal, plus citoyen, plus respectueux et plus responsable. Voilà ce que j'avais à vous dire aujourd'hui sur ce Black Friday"
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