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Trèbes : "Je le connaissais depuis 24 ans, mourir comme ça c'est atroce"

Par Benjamin Jeanjean

Alors que la commune de Trèbes tente malgré tout de reprendre une vie normale après la prise d’otages sanglante qui a endeuillé la commune vendredi, certains proches de victimes sont toujours sous le choc.

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L’émotion est encore vive à Trèbes (Aude) après la prise d’otages du Super U qui a causé la mort de trois personnes vendredi dernier (auxquelles il convient de rajouter une autre victime abattue au volant de sa voiture dans les environs de Carcassonne). Dans la petite localité occitane, les salariés du Super U où s’est déroulé le drame sont réunis depuis ce matin pour se recueillir et pour plusieurs d’entre eux, l’émotion est encore particulièrement vive.

"J’étais choqué ! J’ai vu ça à la télé, je tremblais, j’avais des frissons, je n’ai pas dormi de la nuit… La nuit dernière aussi j’ai mal dormi, je n’ai pas fait de cauchemars mais j’y pense, oui. Certains collègues sont choqués, traumatisés. Il va falloir montrer qu’on est là, qu’on est tous solidaires", confie Christophe, l’un des bouchers du magasin, au micro de Sud Radio.

Forcément, Christophe connaissait bien Christian Medves (50 ans), chef du rayon boucherie du Super U et tombé sous les balles du terroriste Radouane Lakdim. "C’était un ami que je connaissais depuis 24 ans, je faisais des activités avec lui. Le boulot, mais aussi courir, c’était un grand sportif. Mourir comme ça, c’est atroce", se désole-t-il.

Propos recueillis par Christine Bouillot

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