Cette semaine, cela a été ahurissant. Plusieurs adolescents sont morts lors de bagarres ! On voit aussi des violences à l’école même si les statistiques disent que les professeurs ne subissent pas plus. En fait, c’est un climat de tension permanent même si ils ne se font pas frapper (c’est quand même le minimum !). Ce qu’on observe partout dans la société c’est une augmentation de la violence des plus jeunes : ils se frappent, se massacrent pour un regard de travers, une cigarette refusée, ou une conquête amoureuse ! Pourtant, la délinquance des mineurs est en baisse pour les cambriolages, les vols… En réalité, c’est la violence contre les personnes qui augmente de 9,7% depuis 2010. Et encore, c’est une moyenne. Dans certaines villes, c’est 30, voire 40%.
Et on a comme une impression de fatalité. Pourquoi ? En fait, tous les services de l’Etat sont démunis. Les prisons pour mineurs n’ont jamais été aussi remplies, les surveillants n’en peuvent plus. Ils disent que c’est de plus en plus tendu ! Ils ont face à eux des gamins qui les insultent, qui sont atroces. Ce sont des enfants qui ont grandi sans références, sans structure, sans limites. Et ils dérapent de plus en plus jeune, de plus en plus vite et de plus en plus fort.
C’est un travail sur le long terme qui est nécessaire pour endiguer cette violence. Il faut agir dès le plus jeune âge, encadrer les parents, donner une autorité aux beaux-parents, soutenir tous les représentants de l’autorité, profs, policiers, chauffeurs de bus, mais surtout les instituteurs ! Il ne faut rien laisser passer. La question c’est est ce que les plus âgés font partie d’une génération perdue ?