Alors que Benjamin Netanyahou s’apprête à s’exprimer devant l’ONU, Donald Trump affirme qu’un accord sur Gaza est « assez proche » et promet qu’il ne permettra pas à Israël d’annexer la Cisjordanie. Une déclaration qui pourrait rebattre les cartes diplomatiques au Proche-Orient. Mais surtout, faut-il croire le président des Etats-Unis qui change du jour au lendemain, de versions politiques et diplomatiques comme de costumes.
Vers une désescalade à Gaza ?
Le président américain Donald Trump a surpris la communauté internationale en déclarant qu’un accord sur Gaza était « assez proche » et qu’il croyait « peut-être même à la paix ». Cette annonce fait suite à un entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à la veille de son discours à l’ONU. Trump semble vouloir jouer un rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien, en misant sur une solution diplomatique.
Une ligne rouge : la Cisjordanie
Autre prise de position forte : Trump a affirmé qu’il ne permettrait pas à Israël d’annexer la Cisjordanie, une déclaration qui tranche avec les ambitions de certains membres du gouvernement israélien. Cette opposition américaine pourrait freiner les projets d’expansion territoriale israéliens et relancer les discussions sur une solution à deux États.
La France et plusieurs autres pays reconnaissent "l'Etat de Palestine" lors d'un sommet historique à l'ONU
— Sud Radio (@SudRadio) September 23, 2025
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Un plan de paix en gestation
Selon des sources diplomatiques, l’administration Trump travaillerait sur un plan de paix structuré, incluant :
- Un cessez-le-feu durable à Gaza
- La libération des otages
- Une gouvernance palestinienne sans le Hamas
- Des garanties de sécurité pour Israël
Ce projet, encore confidentiel, suscite l’intérêt des pays arabes et pourrait être présenté officiellement dans les semaines à venir.
Netanyahou face à l’ONU
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est attendu ce vendredi à la tribune de l’ONU. Il devrait réagir aux récentes reconnaissances de l’État palestinien par plusieurs pays européens et nord-américains. Son discours pourrait durcir le ton, notamment sur les questions de souveraineté et de sécurité.