Retranscription des premières minutes :
- On va parler de quoi ce matin ? Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Achilli.
- Dans La Vérité en Face.
- Je suis le Premier Ministre le plus faible de la 5ème République.
- Qui a dit ça ? C'est Sébastien Lecornu au syndicat.
- Est-ce que c'est un aveu de faiblesse, Patrick ? Et puis est-ce qu'on va assister à un retour de l'ISF ? Vous savez, il cherche, le Premier Ministre, à trouver un point de convergence entre toutes ces oppositions qui ne veulent et qui ne veulent pas.
- Deux personnalités également à la une ce matin.
- Nicolas Sarkozy qui attend son jugement.
- C'est le dossier libyen de la campagne, le financement de la campagne de 2007 supposé.
- 7 ans de prison requis.
- Quelle place occupe aujourd'hui l'ancien président à vos yeux ? Vous nous appelez, vous nous le dites.
- Est-ce qu'il compte toujours Nicolas Sarkozy ? Et puis il y a Donald Trump qui a remplacé le portrait de Biden à la Maison Blanche par une photo de machine à signer.
- Ils osent tous, Président, décidément.
- Mais nous reviendrons avec nos invités dans La Vérité en Face sur les mots, les punchlines, les déclarations.
- Le grand choc du président américain, c'était à l'ONU mardi.
- Et ça volte face sur l'Ukraine aussi, au moment où des drones survolent et testent les Européens.
- Il y a beaucoup de sujets ce matin au 0826 300 300.
- Vous nous appelez comme vous le faites.
- Bien sûr, La Vérité en Face, c'est avec Jean-François Aquili.
- Mais c'est surtout aussi avec ses invités et vous au 0826 300 300.
- Bonne émission Jean-François.
- Le jour sans fin de l'ancien président, ce sera une étape importante, cruciale pour Nicolas Sarkozy.
- Le tribunal correctionnel de Paris qui rend aujourd'hui son jugement.
- Dans l'interminable dossier des soupçons de financement libyen de la campagne de 2007, le parquet national financier a requis sept années de prison.
- Ce n'est pas rien.
- Deux anciens ministres, Claude Guillaume, Brice Hortefeux, risquent gros dans cette affaire.
- Ironie de l'histoire, le sulfureux intermédiaire.
- Vous savez, le franco-libanais Ziad Tiakedine, principal accusateur, est décédé ce mardi à Beyrouth, à l'avant-veille même de la décision.
- L'ennui dans ce feuilleton labyrinthique et qu'il n'existe de l'aveu même de la justice.
- Aucune preuve irréfutable.
- De pacte de corruption avec le défunt dictateur Mouhamad Kadhafi.
- Mais un faisceau d'indices suffisants, selon les magistrats enquêteurs, pour faire condamner l'ancien président qui dénonce depuis le premier jour des accusations grotesques, démentielles, sans fondement, dit-il.
- Et fera appel s'il est condamné.
- Là n'est pas l'essentiel.
- Une peine lourde de prison, même aménagée en bracelet, serait infamante pour cette personnalité consultée.
- Il faut le dire, comme un oracle dans ses bureaux de la rue de Miroménil.
- Personne n'y échappe.
- Bruno Retailleau, Gabriel Attal ou encore Jordan Bardella.
- L'ancien président qui place le RN dans l'arc républicain le voit à la porte du pouvoir.
- Et épingle au passage Emmanuel Macron pour sa volonté de toujours vouloir faire entrer le pied droit dans sa chaussure gauche.
- C'est lui qui le dit.
- Nicolas Sarkozy, privé de sa légion d'honneur, à la dent dure, non déplaise à ses détracteurs son indéniable expérience et sa parole sans détour le rend incontournable à ce moment à haut risque dans la vie de l'homme.
- Dans la vie politique de ce pays.
- Bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio.
- La Vérité en Face.
- Jean-François Aquili.
- Et nous sommes avec vous.
- Bonjour Jean-Pierre.
- Oui, bonjour.
- Vous nous appelez de l'Aciota, Jean-Pierre.
- Exactement.
- C'est super sympa l'Aciota.
- C'est de mieux en mieux l'Aciota d'ailleurs.
- C'est pas mal du tout.
- Que dites-vous de Nicolas Sarkozy ce matin, Jean-Pierre ? Vous nous entendez Jean-Pierre, j'imagine.
- Vous êtes là.
- Je suis membre de la justice.
- Oui.
- Que dites-vous ? Je pense qu'il a eu tort de traiter les magistrats de Petit-Poix qui le lui font lourdement payer.
- Je ne sais pas s'il était sur le mur des cons mais en tout cas, il est une cible depuis quelques années.
- Si j'ai tout compris aux dernières affaires, il n'y a pas l'ombre d'une preuve de corruption active ou passive dans son procès qui a valu le port d'un bracelet...
Transcription générée par IA