Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
- Lui est bien là. Bonjour Jean-François Aquili. Alors vous n'avez pas gagné, mais si vous avez gagné, la chance, l'honneur de nous accompagner.
- Bien sûr, c'est un plaisir et un honneur partagé. Alors les interrogations tournent encore autour de ces histoires budgétaires aujourd'hui.
- Parce que ça impacte notre vie quotidienne. Ces hausses d'impôts, sur qui ça va tomber ? Est-ce que ça concerne les ultra-riches ? Ou si ça va ruisseler, comme on dit, ça va finalement taper tout le monde. Vous savez, les Français qui travaillent et puis les entreprises.
- C'est toujours la même histoire. On en frappe très haut et ça descend en bas. L'attaque Zucman Light, vous savez, la version allégée.
- C'est comme les yaourts.
- C'est un yaourt light. 0%. Enfin, ce n'est pas 0% là, en l'occurrence. Elle est tout sauf light.
- C'est 10%.
- C'est comme les yaourts.
- À partir de 10 millions, c'est quand même pas mal. Elle arrive à l'Assemblée. Si elle n'est pas votée, est-ce que le Parti socialiste va vraiment censurer ? Apparemment, c'est plus complexe que cela. Mais la question qui est posée ce matin, c'est est-ce que le PS a le pouvoir à vos yeux dans ce débat, dans ce pays aujourd'hui ? Le gouvernement qui donne son feu vert. Vous avez vu cette hausse de 2 milliards d'euros de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises.
- On ne parle que de ça, que des hausses d'impôts. Il y a aussi des questions aujourd'hui sur le... Vous savez, ça, c'est l'autre...
- L'autre budget, celui de la Sécu. Le tour de vis sur les arrêts maladies, tiens, limité à 15 jours chez le médecin et un mois en cas d'hospitalisation.
- Est-ce que vous êtes d'accord pour faire cet effort-là ? Et puis en fait, une autre question en tient plus politique.
- Qu'est-ce que vous pensez des deux députés de la France insoumise qui ont tenté en vain hier de visiter Nicolas Sarkozy à la prison de la santé ? Vous nous appelez, hein ? 0 826 300 300. Votre avis nous intéresse. Allez, si vous avez la parole sur l'antenne de Sud Radio, dans la vérité en face.
- La tronçonneuse ou la raboteuse, pendant que Xavier Millet y fête sa victoire écrasante aux élections de mi-mandat en Argentine, feu vert pour la poursuite de son programme de transformation radicale de son pays, le gouvernement en France, qui rame depuis 15 mois avec le budget, dit oui à la surtaxe de l'IS, l'impôt sur les sociétés, qui rapportera non plus 4 mais 6 milliards d'euros. Tout est bon pour satisfaire un parti socialiste qui ne finit pas d'agiter sa menace de censure. Cette journée de mercredi qualifiée de « décisive », comme les précédentes, tournera autour d'une taxe Zucman dite « light », censée taxer lourdement, sans toucher au patrimoine professionnel, les ultra-riches, l'obsession française d'une classe politique à bout de souffle, dont le seul ressort est d'augmenter les impôts au défaut de réformer en profondeur. Rien d'étonnant sur le succès électoral d'un Ravier Millet a été salué ici avec méfiance ou morgue.
- L'on entre inquiétude sur le style radical et les outrances, il faut le dire, du président argentin, et critique convenue de son ultra-libéralisme et de ses coupes drastiques dans un système national-étatiste, lui aussi à bout de souffle, le péronisme qui a enfoncé le pays dans la crise depuis des décennies.
- Rien ne serait possible sans les milliards de Donald Trump. Certes, mais la thérapie de choc de Millet, soutenue par la jeunesse argentine malgré les dégâts collatéraux qu'elle provoque, a le mérite de réveiller le pays, lui redonner un élan, une espérance.
- La question va se poser chez nous, la tronçonneuse plutôt que la raboteuse, sans dupliquer pour autant le modèle argentin à la lettre, la France, au lieu de, vous savez, de ricaner, puis de pleurer, serait bien inspirée de changer au plus vite son logiciel avant de sombrer.
- Bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Et nous sommes avec vous.
- Frédéric, vous nous appelez de Carcassonne. Bonjour, Frédéric.
- Oui, bonjour.
- Alors, que dites-vous...
Transcription générée par IA