Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
- Et quelle vérité ce matin Jean-François Aquili ? Il y a ces deux jeunes tués par balles à Rennes et Échirol que vous évoquiez ce matin Patrick.
- La guerre liée au narcotrafic concerne toutes les villes, est-ce que cela vous inquiète ? Vous nous appelez au 0826 300 300, également les messages hostiles projetés à Lyon pendant la fête des Lumières, hostiles à la police, les soulèvements de la terre en sont les auteurs.
- Une partie de l'opinion publique a-t-elle un problème avec nos policiers et nos gendarmes ? Il y a Nicolas Sarkozy dans le journal d'un prisonnier qui annonce qu'il prendra position contre le front républicain à l'encontre du RN.
- Est-ce que vous l'approuvez ? Ça va peser quand il va le dire, le jour où il viendra dans ce débat.
- Comme le disaient Chantal et Pascal tout à l'heure, c'est nous qui décidons.
- Ce sont les électeurs qui décident.
- Le débat à 9h30, Emmanuel Macron qui menace Xi Jinping de droite Rouen, comme Trump.
- Il fait du Trump Macron. Est-ce qu'on en a les moyens ? Est-ce qu'il y a les biscottos Emmanuel Macron pour faire du Trump ? C'est au moment où l'administration américaine parle de l'effacement civilisationnel du vieux continent.
- On en parlera avec eux.
- Philippe Karsinti, le porte-parole du comité Trump.
- France, ce sera le débat à 9h30 tout à l'heure dans La Vérité en Face.
- Bonne émission. Appelez au 0826 300 300.
- Quand Nicolas Sarkozy désingue le front républicain, son journal d'un prisonnier, en librairie ce mercredi, mais déjà largement commenté, édité en un temps record par Fayard, un mois à peine après sa fin de détention, reste à ce jour, sans aucun doute, son écrit le plus personnel.
- Personnel.
- Un fermement où le gardien, le bonnier, le médecin deviennent des compagnons d'infortune.
- Celui d'une prise de conscience de la dureté d'un monde carcéral que l'ancien ministre de l'Intérieur n'avait jamais réellement éprouvé.
- Celui d'un désir puissant de renaître après l'épreuve, de se battre jusqu'au bout, en vue d'une complète réhabilitation, son graal ultime.
- Mais de cet étonnant voyage intérieur ressort également ce message politique inattendu.
- Nicolas Sarkozy.
- Évoquant son échange téléphonique avec Marine Le Pen, raconte que la leader du Rassemblement National lui a demandé s'il s'associerait à un quelconque front républicain en vue des prochaines élections.
- Réponse de l'ancien président, sans ambiguïté, précise-t-il, non, et de surcroît, je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet.
- Ainsi donc, celui qui fut élu en 2007 en allant notamment chercher les voix du Front National, ses électeurs d'une droite déçue, égarée chez Jean-Marie Le Pen, pas les dingues, avait-il précisé lors d'un déplacement de campagne, se ferait fort de briser ce front républicain, cette digue que la famille gaulliste avait érigée pour ne pas se faire avaler et que la gauche a fait perdurer jusqu'aux dernières législatives pour empêcher l'héritière de s'emparer du pouvoir.
- Le message censé libérer la droite traditionnelle Le numéro d'écrou, 320 535, qui non seulement n'a pas dit son dernier mot, mais entend de nouveau peser dans le débat national.
- Bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Je suis avec, tiens, je vais prendre Stéphane d'abord.
- Stéphane qui nous appelle de Bordeaux. Bonjour Stéphane.
- Oui, bonjour Jean-François.
- Que dites-vous Stéphane de cette annonce par Nicolas...
- de la Sarkozy qui va habiliter pour la fin du Front Républicain ? Ok, qu'est-ce que j'en dis ? Eh bien je dis, français, français, les repris de justice parlent aux repris de justice.
- Voilà ce que j'en dis.
- C'est-à-dire qu'en fait, c'est un appel de Sarkozy, multirécidiviste, condamné à plusieurs reprises.
- D'ailleurs j'adore votre petit story-stelling.
- C'est-à-dire qu'après avoir été Kennedy, on a l'impression qu'on a un saut de jésicine maintenant, qu'il sort de prison des goulags et...
- Vous êtes sévère avec Stéphane, avec l'ancien président.
- Non, non, ce n'est pas avec l'ancien président, c'est avec votre présentation qu'on entend sur tous les médias.
- C'est-à-dire qu'on oublie de dire que ce monsieur a trahi le pays et est multicondamné.
- On raconte une super histoire de...
- Je...
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