Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Akili.
- La Vérité en Face, Jean-François Akili, rebonjour à vous.
- Qu'est-ce que vous allez aborder et quel sujet ? Évidemment, quel sujet ? Les auditeurs appellent déjà 0826-300-300. Sur quoi ? Il y en a trois. Alors le vote du budget de la Sécu, ça passe ou ça casse ce soir.
- Est-ce que vous comprenez encore quelque chose de ce qui se passe au Parlement ? J'attends votre réaction au 0826-300-300.
- Ce débat, justement, à 9h30, la colère des patrons face à ce feuilleton budgétaire.
- Nous en parlerons avec notre invité, Olivier Schiller, qui est le vice-président du mouvement des entreprises de taille intermédiaire.
- L'autre sujet, il y a un sujet sur les mots volés de Brigitte Macron, Salcon, à propos des quatre féministes qui ont interrompu samedi le spectacle des réhabitants.
- Est-ce que vous les partagez ? Est-ce que ça va trop loin avec la Première Dame ? Faut-il rouvrir les maisons closes, comme le préconise le Rassemblement national, le populisme sexuel, a dit tout à l'heure notre invité Jérôme Guedj.
- Qu'en pensez-vous ? Vous réagissez ? Et puis, vous nous appelez aussi, j'en rajoute un sujet qui est fondamental aujourd'hui.
- On n'en parle pas assez, celui des 120 ans de la loi 1905, la laïcité.
- Voilà les sujets du jour, mon cher Patrick.
- Bonne émission.
- Le budget de la Sécu, l'antichambre de 2027.
- Et si le psychodrame ou vrai-faux suspense du vote prévu ce soir à 18h30, celui du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, n'était que l'impensée de l'élection présidentielle qui va se jouer dans un an et demi ? Allez regarder de plus près cette comptabilité millimétrique des bûchettes.
- Qui votera pour ? Qui votera contre ? Qui s'abstiendra ? Est-ce que ça passe ? Et à combien de voix ? N'a pas grande importance.
- Le seul impératif collectif.
- Et que ça ne casse pas.
- Parce qu'aucun leader, aucun groupe politique n'a intérêt à ce que le chaos nous tombe de nouveau sur la tête.
- Surtout pas bouger, pas de censure, pas de dissolution, pas de démission du président de la République.
- Les élections municipales sont trop proches.
- Les sondages racontent à répétition un raz-de-marée pour le Rassemblement national si la présidentielle devait se jouer demain matin.
- Alors, le parti socialiste joue le compromis, même si Olivier Faure a raison.
- Il juge ouvertement passable ce texte sur la Sécu.
- Et la droite républicaine invite à l'abstention, s'opposer, oui, mais pas trop.
- Tous essaient de gagner du temps, attendre des jours meilleurs, se refaire une santé avec, pourquoi pas, un hypothétique succès aux prochaines municipales.
- Parce que la grande explication est pour bientôt, la rentrée de septembre de l'année prochaine, quand le RN se sera choisi son leader officiel pour l'ultime bataille.
- La France aura perdu, alors, presque deux années de plus.
- A repousser la dette abyssale, la réforme des retraites, les réponses concrètes sur des sujets comme l'insécurité, l'immigration, la défense européenne, la place des écrans, celle de l'IA, la nécessaire relance d'un pays, il faut le dire, en panne sèche.
- Tous les sujets aujourd'hui, sans réponse, pour des partis, pour l'instant, sans vision.
- Vivement, 2027, et bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face.
- Avec vous, Julien, vous nous appelez de Viry-Châtillon.
- Bonjour, Julien, bienvenue.
- Bonjour à toute l'équipe.
- Oui, bonjour, Julien.
- Merci de m'accueillir.
- Vous avez un petit regard sur ce qui va se passer à 18h30 avec ce vote final sur le budget de la Sécu, ce soir à l'Assemblée ? Moi, je pense encore que la Macronie va encore jouer l'ultime fusible en espérant que ça tienne jusqu'à, comme vous le disiez, jusqu'avant nous, jusqu'à ce que ça passe pour les prisonniers.
- Ils agitent encore le chiffon de...
- Attention, on barrage à l'extrême droite, alors que Sarkozy a justement joué tout le contrat d'Ivo.
- Non, non, mais on arrête le barrage républicain, c'est une absurdité.
- Moi, je pense qu'au contraire, aujourd'hui, il faut que le système s'effondre une bonne fois pour deux, enfin, le système macroniste, je parle bien sûr, pour préserver justement le système social, le système humain et...
Transcription générée par IA