Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
- Jean-François Aquili, vous avez entendu Jean-Michel, il dit que c'est compliqué de comprendre les choses, que ce soit sur les retraites comme sur les autres sujets dans l'actualité, parce que souvent c'est contradictoire.
- Comme sur la prime de Noël, l'État qui est favorable à la suppression de l'aide pour les bénéficiaires sans enfants.
- Vous savez qu'il cherche des économies partout. Est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est des bouts de ficelle ? Est-ce qu'au fond, l'État provident, c'est fini ? C'est ça l'idée ? Je ne sais pas ce que vous en pensez, vous, évidemment. On a été trop généreux ? Est-ce qu'on a été trop généreux d'une façon générale depuis des années ? Et aujourd'hui, on est obligé de se serrer de la ceinture. C'est ça, finalement, le fond du problème.
- Parce que le modèle social français, qui est quand même très performant, on peut se soigner gratuitement.
- Quand vous avez un cancer, vous vous êtes soigné dans ce pays, c'est plutôt bien.
- Mais c'est une accumulation de droits nouveaux qui arrivent à chaque fois. Du coup, ça peut aller.
- L'élection d'un maire socialiste plutôt radical à New York, qu'en pensez-vous aussi ? Zoran Mandami, quel profil ! Anti-Trump, pro-palestinien. Est-ce que ça vous choque ? Est-ce qu'il vous laisse indifférent ? Après tout, quel drôle de profil, quand même ! Étonnant, en tout cas. Étonnant. Mais il a gagné cette élection.
- Parmi les sujets, juste d'un trait, Chine qui ouvre ses portes toujours à Paris. Est-ce que vous êtes pour ou contre ? Et l'invité à 9h30, c'est Jean-Baptiste Léon qui a signé le livre noir de l'argent public.
- Bah oui, on en parlait, là, justement. Un catalogue effrayant, vous verrez. 9h30, hein.
- Trop de dépenses, quoi, d'argent public. C'est du délire.
- C'est du gaspillage ? Du gaspillage, dans tous les sens.
- Bah écoutez, on va vous écouter tout à l'heure, 9h30 à 10h, avant de retrouver Valérie Expert.
- Une primaire, mais pour quoi faire ? Nous sommes en plein maelstrom budgétaire.
- Bruno Retailleau a posé la question en Conseil stratégique des Républicains.
- Il demeure sans réponse immédiate parce qu'il fait face à un casse-tête.
- Le patron des Républicains a plaidé pour la désignation d'un candidat à la présidentielle avant l'été, l'obsession présidentielle, pour ne pas être pris de court, comme ce fut le cas avec le désastre de 2022.
- Souvenez-vous, Valérie Pécresse désignait trop tard pour imprimer une campagne.
- Mais quel doit être ce scrutin ? Fermés aux seuls adhérents de LR, 121 000 à jour de cotisation.
- Pour 49 millions d'électeurs en France, le ratio semble dérisoire au regard des enjeux à venir.
- Où faut-il ouvrir le vote à l'ensemble des sympathisants de droite, comme le réclame depuis trois ans le maire de Cannes, David Lysnard ? Et une primaire avec qui, au juste ? Laurent Wauquiez, absent à la réunion des chefs de LR, veut une compétition de Gérald Darmanin à Sarac-Nafo, mais sans Édouard Philippe, sans Gabriel Attal, qui de toute façon ne veulent pas en être.
- Une autre question fondamentale est posée par Xavier Bertrand, qui souhaite concourir à la présidentielle hors la primaire, absent lui aussi pour des raisons d'agenda.
- N'est-il pas plus urgent de clarifier ? La ligne stratégique avant de désigner le mode de scrutin.
- En clair, est-ce que le parti, les Républicains, s'apprêtent, oui ou non, à pactiser de près ou de loin avec un rassemblement national qui fait figure aujourd'hui de rouleau compresseur dans les sondages d'intention de vote ? La vraie réponse réside évidemment entre les seules mains des électeurs, et pas seulement de la droite, des Français qui ne comprennent plus les politiques et veulent leur faire savoir, dans les urnes.
- Bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Et nous sommes avec vous, Samy. Bonjour Samy.
- Oui, bonjour Jean-François.
- Vous habitez Paris, Samy.
- Vous avez écouté Rachid Haddati ce matin, qui était notre invité ? Non, je n'ai pas écouté, j'ai raté de toi.
- Vous l'avez raté, qui évoquait évidemment cette campagne de Paris qui a déjà démarré.
- Samy, vous,...
Transcription générée par IA