Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Akili.
- Et oui, La Vérité en Face, c'est avec vous, Jean-François Akili, 0826 300 300.
- Rebonjour Jean-François.
- Rebonjour mon cher Benjamin, mais vous savez quoi, j'ai envie de dire ce matin qu'il fait la une, c'est l'ouragan Mélissa.
- Vous en avez largement parlé ce matin, même si ça se passe loin de nous, la Jamaïque, les Caraïbes, les épisodes climatiques, ils augmentent en intensité, ils se multiplient partout dans le monde.
- Est-ce que ces phénomènes vous inquiètent ? Parce qu'il y a de plus en plus de tempêtes chez nous également.
- Est-ce que c'est une réalité ? 0826 300 300, on en parle ce matin, vous témoignez dans La Vérité en Face.
- Alors il y a l'attaque Zucman, ça c'est un autre ouragan.
- Zucman, mais économique, et son avatar qui arrive à l'Assemblée Nationale, encore et toujours les discussions autour de ce budget qui n'en finissent pas.
- Que vous inspirent tous ces débats encore ce matin ? Parce que ça va nous concerner véritablement, ça les décisions, les votes qui ont lieu en ce moment à l'Assemblée, ça va avoir des conséquences concrètes pour nous demain.
- Parce qu'on parle aussi du budget de la sécurité sociale, on parlait hier des limitations des arrêts maladie, et il y a sur la table aussi le reste à charge des soins.
- Quant à ça, c'est vraiment une préoccupation de nos vies quotidiennes, est-ce qu'il faut augmenter ce reste à charge pour faire baisser la pression des dépenses sociales ? C'est une vraie question qui est posée, et puis j'ai envie de vous le dire aussi dans tous les débats ce matin.
- Vous avez Carlos Tavares, l'ancien patron de Stellantis, très critiqué sur le montant de son salaire jadis, qui lui dit que les Européens doivent travailler plus s'ils veulent garder leur mode de vie, les Européens c'est nous, en concurrence avec l'Asie.
- Allez, on parle de tout ça, 0, 826, 300, 300, dans La Vérité en Face.
- Un livre qui fera date, il fait partie de ceux qui éclairent leur époque, un pavé de 540 pages qui revisite 4 décennies de décisions publiques qui ont provoqué la situation dans laquelle se trouvent les Français aujourd'hui, confrontés à une impasse politique dont personne ne connaît l'issue.
- Ce livre, c'est La dette sociale de la France, 1974-2024, paru chez Odile Jacob.
- Nicolas Dufourcq raconte de manière millimétrique.
- Comment les pouvoirs successifs, de Giscard à Macron, ont mécaniquement fabriqué les 3500 milliards d'euros de dette, la dette actuelle, dont les deux tiers financent des prestations sociales.
- Les deux tiers. Le récit du directeur général de la Banque publique d'investissement, la BPI, est à la fois une somme, 40 années de fuite en avant, et aussi un thriller, oui un thriller, détaillant la mort à crédit d'une France qui a hypothéqué l'avenir au lieu de dessiner le dessiner cet avenir pour les générations futures.
- Nicolas Dufourcq, pour appuyer son implacable démonstration, a interrogé une cinquantaine de personnalités, celles qui ont construit, co-construit en fait, cet édifice social au bord de l'effondrement.
- Et pas seulement des politiques, puisqu'il y a là des fonctionnaires, vous y rencontrez des syndicalistes, des économistes, des penseurs, tous ayant cru agir pour le bien commun, sans pouvoir pour autant empêcher la dette de croître, au point de menacer les fondations d'une sécurité sociale dont le 80e anniversaire cette année pourrait signer sa fin de vie, un effet. Parmi les multiples solutions prônées par Nicolas Dufourcq, il y a le passage à l'âge de départ à 65 ans minimum, et un nécessaire plan de redressement dans un scénario où la croissance, et oui, restera durablement faible.
- Un constat évident, quand vous avez refermé ce livre, au vu du niveau des débats budgétaires à l'Assemblée Nationale, les politiques obsédées par 2027 sont encore loin de la prise de conscience. Bienvenue dans La Vérité en Face.
- Grand matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Et nous sommes avec vous, Alain, à Lyon. Bonjour Alain.
- Bonjour François.
- Oui, vous allez bien Alain ? Très bien, merci. Vous-même ? Oui, ça va à peu près. C'est un peu fou les débats en ce moment,...
Transcription générée par IA