Le gros de la flotte des Class 40 a enfin retrouvé la terre ferme, ce mercredi. Comme exigé par la direction de course qui a souhaité dès dimanche que les petits monocoques se déroutent vers La Corogne afin de se mettre à l'abri d'une grosse dépression annoncée, les premiers ont franchi la ligne d’arrivée ce mercredi matin dans ce qui fera office de 1ère étape. Avant de repartir d'ici quelques jours pour un seconde départ cette fois-ci sans escale jusqu'en Martinique, alors que les trois autres catégories de bateaux engagés tracent leur route vers les Antilles.
Une danse sur le dos de la dépression
C'est Corentin Douguet et Axel Tréhin qui sont arrivés les premiers à bon port. Une délivrance autant physique que cérébrale, pour eux comme les équipages qui ont touché terre dans leur sillage, alors que notre duo Joël Paris - Goulven Marie – et la queue de la flotte - continue de danser sur le dos de la dépression et de jongler avec son front très marqué à la barre de « Rêve à Perte de Vue ». « Nous surveillons de près 7 à 8 bateaux qui n’arriveront pas avant demain midi mais il y a des échappatoires, notamment Gijón dont l’entrée est bien protégée de la houle disait ce matin le directeur de course Francis Le Goff. S’ils naviguent tous en bons marins, ça devrait bien se passer »
Plus que 180km avant de se mettre à l'abri
Les mythiques tapas du Yacht club de la Corogne attendront donc encore un peu pour Joël Paris et Goulven Marie, qui devraient arriver demain matin. Au dernier pointage de 18h, notre duo de skipper occupait la 35e place au classement général des Class 40 de la Transat Café l'Or à environ 180km des côtes ibériques.