single.php

Le journal de bord de Joël Paris : « On va se mettre à l'abri à La Corogne »

JOUR 1 – Durant toute la durée de la 17e édition de la Transat Café L'Or, retrouvez chaque jour le journal de bord de Joël Paris, le co-skipper avec Goulven Marie de « Rêve à Perte de Vue », le Class 40 dont Sud Radio est partenaire.

Transat Café l'Or pour les Class 40
Le départ de la Transat Café l'Or pour les Class 40 (Photo by Jean-Marie Liot / Alea)

Soixante-quatre voiliers de la 17e édition de la Transat Café L'Or ont pris le départ dimanche au large du Havre dans des conditions mouvementées, qui ont entraîné le chavirage de trois multicoques de 50 pieds. Les voiliers ont commencé leur traversée peu après 14h sous un ciel gris, dans une mer creusée et un vent oscillant entre 15 et 26 noeuds. A 19h, le SVR Lazartigue de Tom Laperche et Franck Cammas, qui vise une cinquième victoire record, menait la flotte d'Ultim en filant à près de 30 noeuds en Manche.

Derrière les quatre géants des mers en lice, suivaient quelques minutes plus tard les 18 Imoca (les monocoques qui ont popularisé le Vendée Globe) et les 42 Class 40 dont « Rêve à Perte de Vue » de Joël Paris et Goulven Marie, dont Sud Radio est le partenaire.

Parcours modifié et arrêt obligatoire pour Joël Paris et Cie en raison de la météo

Dans ces conditions agitées, amenées à se dégrader encore dans la nuit, les Class40 ont vu leur parcours modifié juste avant de partir pour Fort-de-France. La direction de course leur impose désormais de faire étape à La Corogne (Espagne) pour éviter une grosse dépression dans le golfe de Gascogne. "Un deuxième départ sera donné pour cette classe dès que les conditions le permettront", a expliqué l'organisation dans un communiqué transmis à l'AFP, précisant que les premiers Class40 devraient atteindre leur destination mardi.

« Un départ plein d'émotions, de joie et de tensions »

« Le départ, c'est toujours un moment particulier, plein d'émotions, plein de joie, plein de tensions, et c'est logique, raconte Joël Paris après quatre heures de course. En plus, on est resté longtemps dans l'eau avant le départ lui-même. Mais tout se passe bien à bord. On est, comme prévu, à l'arrière du peloton avec nos petits copains. Le bateau avance bien, comme on veut. Pas de problème particulier. On a pris un départ prudent. Tout va bien. »

« Un énorme front arrive là-bas »

« La nuit vient de tomber, poursuit le skipper de 62 ans. Goulven et moi sommes en forme, c'est l'essentiel. On vient d'apprendre que la direction de course avait décidé de tous nous arrêter à la Corogne, en Espagne parce qu'il y a un énorme front qui arrive là-bas plus loin. Donc, pour se mettre à l'abri, on va rester quelques jours là-bas. On ne sait pas quand on y sera. Mais en tout cas, ça avance ! »

L'info en continu
22H
21H
20H
19H
18H
17H
14H
10H
Revenir
au direct

À Suivre
/