« Nous en avons un peu ras-le-bol d'entendre les Allemands nous dire qu'il faut aller dans un sens ou dans l'autre. Je parle évidemment du moteur thermique dont on nous a expliqué qu'il fallait les arrêter en 2035 parce qu'il fallait remplacer impérativement par les moteurs électriques.
Et évidemment, les moteurs électriques sont fabriqués par la Chine. Les moteurs thermiques sont surtout des industries européennes. Mais il faut, bien sûr, satisfaire les revendications écologistes parce que les moteurs thermiques c'est l'énergie fossile qui fait du mal.
"Et là, les Allemands ont réfléchi"
Donc on en est là. Et on vient d'apprendre que les Allemands, après nous avoir dit qu'il fallait arrêter la fabrication des moteurs thermiques en 2035, à la grande inquiétude de nos industriels, de Renault, de Stellantis, qui ont poussé, évidemment, un signal d'alarme. Le PDG de Stellantis à l'époque, avait dit que ça se réglera dans les urnes.
Parce que les conséquences économiques sont tellement graves qu'il y aura un impact sur l'économie de ce pays. Et là, les Allemands ont réfléchi, alors que M. Scholz avait dit oui en 2035. Là, M. Merz a dit que finalement, on va peut-être repenser un peu la chose, que ce n'est peut-être pas obligatoire d'arrêter en 2035.
😡 @perikolegasse sur la valse du moteur thermique sur ordre de Berlin : « Il est temps que la France défende la France » #LaFranceDansTousSesEtats
— Sud Radio (@SudRadio) December 16, 2025
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"Le tout électrique, c'est impossible"
Le problème, c'est qu'il ne faut pas tout mettre ses oeufs dans le même panier. Le tout électrique, c'est impossible. Parce qu'il y a des mines rares, il y a des métaux rares, dont la Chine a le monopole, comme la technologie. Donc ça veut dire qu'on se rend encore plus dépendant de la Chine. Il faut diversifier notre énergie automobile, notre mécanique automobile.
On a besoin d'avoir des moteurs thermiques de moins en moins polluants. Il faut rechercher. Il faut que les scientifiques se mettent au travail. Et on fait des progrès sans cesse. Les moteurs thermiques sont de moins en moins polluants. C'est une option.
"On ne met pas ses oeufs dans le même panier"
Et puis, bien sûr, aussi un petit peu de moteurs électriques, à condition qu'on ne soit pas dépendant de l'économie et de l'industrie chinoise. Ce que s'appelle la diversification. On ne met pas ses oeufs dans le même panier. Mais le problème, c'est que tout est dicté par l'Allemagne. Donc l'Allemagne décide qu'on fait du thermique, on en fait. Et qu'il ne faut plus en faire tout de suite, on n'en fait plus tout de suite. L'Allemagne décide qu'on va signer le Mercosur, parce que ça l'intéresse avec d'autres pays, donc on va signer le Mercosur finalement.
Nous, on se rend compte qu'on ne va pas le signer. Le CETA, c'était la même chose. Autrement dit, chaque fois qu'il y a un intérêt allemand dans un traité économique international, eh bien, on s'aligne sur les Allemands. Eux, les Allemands, ils ne servent que leur intérêt. Ils ne servent que leur intérêt.
"On continue de nous incliner à chaque fois"
Ils défendent leur économie. Ce sont des patriotes. Ils peuvent être nationalistes quelquefois. Je rappelle qu'ils n'ont pas payé d'un dommage de guerre en 1945, parce qu'ils étaient envahis. Ils étaient occupés. Du coup, ils ont pu ressusciter leur économie. Aujourd'hui, ils sont dominants. Ils sont triomphants. Et on continue, nous, Français, à nous incliner à chaque fois, parce que nous sommes les bons élèves de la classe.
On veut donner des gages. On veut dire, vous voyez, nous, on s'aligne. On a conscience des intérêts européens. On joue collectif. Jamais, et nous, toujours. Alors peut-être qu'il serait temps que nos gouvernements de classe politique se réveillent. Les Allemands défendent l'Allemagne. Et ça serait bien que la France défende la France. »
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