single.php

Rétractation de Takieddine: procès requis contre Sarkozy, Carla Bruni et "Mimi" Marchand

Le parquet national financier a annoncé mardi demander le renvoi de onze personnes dont Nicolas Sarkozy, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, et la "papesse des paparazzis" "Mimi" Marchand dans l'affaire de la rétractation possiblement monnayée de l'intermédiaire Ziad Takieddine.

JULIEN DE ROSA - AFP/Archives

Le parquet national financier a annoncé mardi demander le renvoi de onze personnes dont Nicolas Sarkozy, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, et la "papesse des paparazzis" "Mimi" Marchand dans l'affaire de la rétractation possiblement monnayée de l'intermédiaire Ziad Takieddine.

Le parquet requiert le renvoi de Nicolas Sarkozy pour "association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée" et "recel de subornation de témoin", celui de son épouse seulement pour cette première infraction.

Le témoin en question est l'intermédiaire Ziad Takieddine (décédé en septembre 2025), qui avait retiré ses accusations de financement libyen de la campagne de 2007.

Mimi Marchand aux funérailles de Jean-Paul Belmondo, à Paris le 10 septembre 2021

Mimi Marchand aux funérailles de Jean-Paul Belmondo, à Paris le 10 septembre 2021

Thomas SAMSON - AFP/Archives

Pour Michèle dite "Mimi" Marchand, le parquet demande le renvoi également pour "subornation de témoin" et "association de malfaiteurs en vue de corrompre des personnes exerçant des fonctions juridictionnelles au Liban".

L'affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine, appelée opération "Sauvez Sarko" par certains protagonistes, est liée au dossier principal du financement libyen de la campagne de 2007. L'ex-chef de l'État (2007-2012) a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison dans ce dossier. Il a fait appel et doit être rejugé à partir du 16 mars 2026.

Dans l'affaire de la rétractation, les mis en examen sont soupçonnés d'avoir voulu tromper la justice en utilisant des moyens frauduleux pour innocenter Nicolas Sarkozy.

La justice se demande si l'ancien président a avalisé ces manœuvres présumées pour obtenir la volte-face du principal témoin à charge contre lui, l'intermédiaire Ziad Takieddine.

Interrogé par l'AFP, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Christophe Ingrain, a indiqué n'avoir aucun commentaire à faire à ce stade.

AFP / Paris (France) (AFP) / © 2025 AFP

L'info en continu
19H
18H
17H
16H
15H
14H
Revenir
au direct

À Suivre
/