Jean-Paul Pelras, écrivain, ancien syndicaliste et journaliste, réagit aux propos de l’activiste écologiste Camille Étienne.
"Il faut arrêter de stigmatiser la ruralité, surtout depuis des studios parisiens"
"Les écologistes, qui savent forcément ce qui est bien pour nous alors qu’ils ne savent pas toujours ce qui est bien pour eux", devraient, selon le défenseur de la ruralité Jean-Paul Pelras, s'en tenir à leur domaine de compétence. "Vous traitez les gens de pollueurs et d’empoisonneurs, voilà que maintenant ils nous donnent des consignes de vote. Alors moi je dis de quel droit ! De quel droit Camille Étienne ?"
Assimiler les gens qui habitent à la campagne et les électeurs du Rassemblement national, "ce sont des raccourcis un peu faciles. 70% des plus de 65 ans ont voté E. Macron. À tort ou à raison, on ne va pas rentrer dans ces commentaires-là. Avant le premier tour, 30% des agriculteurs avaient l’intention de voter Macron également et 10% pour M. Lepen. Il y avait aussi Jean Lasalle, très plébiscité dans le milieu rural. Il faut arrêter de désigner, de stigmatiser, surtout depuis des studios parisiens. Peut-être faut-il aller dans les campagnes et puis, peut-être se renseigner un peu avant de parler".
🔴 Le coup de gueule de @JeanPelras contre @CamilleEtienne_
🗣️"Est-ce qu'on lui dit pour qui voter ? Comment s'habiller ? Se déplacer ? Ce qu'elle doit manger ? Qu'elle reste à sa place ! Qu'elle arrête de stigmatiser les ruraux, les agriculteurs !"
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— Sud Radio (@SudRadio) May 22, 2023
"Avant d’idéaliser, il faut être confronté à la réalité"
"Elle ne percute pas des réalités, non. Aux 2 tours, des 2 présidentielles, j’ai voté Jean Lassalle. Il faut arrêter de stigmatiser la ruralité. On n’est quand même pas des arriérés. Des fois, je me demande comment ils arrivent tous les uns derrière les autres, une fois c’est Hugo Clément, une fois c’est Camille Étienne, à nous prendre pour des imbéciles. Il faut arrêter ça, maintenant ça suffit".
"Il faut être confronté à la réalité. Pour moi, ce sont des gens qui ne connaissent ni l’usage ni le prix. Avant d’idéaliser, il faut être confronté à la réalité et ils ne le sont pas", déplore Jean-Paul Pelras.
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