C'est la question que beaucoup se posent ce vendredi matin : est-ce bientôt la fin de la crise dans les raffineries ? Dans la nuit de jeudi à vendredi, Total a trouvé un accord avec la CFDT et la CFE-CGC… mais pas avec la CGT. Les négociations avancent tout de même mais est-ce une vraie bonne nouvelle pour les automobilistes ?
On pourrait croire que oui mais finalement cet accord ne change pas grand chose. Oui, l’accord trouvé cette nuit est une vraie avancée car la CFDT et la CFE-CGC sont, à eux deux, majoritaires dans l’entreprise. Mais, problème : tant que la CGT bloque, le retour à la normale est quasiment impossible. À deux heures du matin, alors que les discussions continuait avec la CFDT, la CGT a expliqué que "les propositions qui sont sur la table sont largement insuffisantes".
Mais un compromis a donc été trouvé entre Total et la CFDT avec une augmentation de 7% des salaires avec une prime annuel allant de 3 000 а 6 000 euros. La CGT, elle, a claqué la porte des négociations vers 2h du matin. Ils dénoncent une "mascarade" et "un accord au rabais" trouvé par la CFDT. La CGT bloque et l’accord entre Total et la CFDT doit, de son coté, être confirmé par les grévistes avant midi ce vendredi.
Les réquisitions comme motif d'espoir pour les automobilistes ?
Mais le carburant n’est donc pas prêt de retrouver le chemin des stations services. L’espoir pour les conducteurs, c'est que les réquisitions par l’Etat fonctionnent. Des réquisitions qui pourront être légitimés en cas de confirmation de cet accord entre les syndicats majoritaires et Total. "Si les blocages ne sont pas levés, les réquisitions pourraient avoir lieu" a même explique ce vendredi matin Aurore Bergé chez nos confrère de BFMTV.
Les files d’attente pour trouver de l’essence ou du gasoil ne sont prêts de diminuer avant plusieurs jours. Emmanuel Macron avait lui prévu un retour à la normal d'ici la semaine prochaine.