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Migrants de Calais: Collomb annonce la création de 2 centres dans les Hauts-de-France 

Par Mathieu D'Hondt

Gérard Collomb a annoncé ce lundi la création de deux centres dans les Hauts-de-France, pour accueillir les migrants de Calais.

Migrants de Calais: Collomb annonce la création de deux centres dans les Hauts-de-France 

Alors que le Conseil d'État a validé dans la matinée les mesures d'aides aux migrants de Calais, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb - pourtant opposé à cette idée - a annoncé dans la foulée la création de deux centres d'accueil dans les Hauts-de-France.

"Il n'existe pas d'usage de gaz poivre" (Collomb)

"Nous ne voulons pas recommencer les mauvaises expériences du passé et nous ouvrirons deux centres assurant l'hébergement et l'examen des situations de ces personnes", a ainsi déclaré l'ancien maire de Lyon. Les deux infrastructures seront installées sur les communes de Troisvaux (Pas-de-Calais) et Bailleul (Nord) et devraient disposer de 300 places en tout. "Nous voulons faire en sorte d'offrir à proximité une situation d'hébergement, qui pourra accélérer les situations administratives des personnes prises en charge", a poursuivi le ministre.

Le néo-pensionnaire de la Place Beauvau a par ailleurs annoncé avoir demandé un rapport auprès de l'Inspection générale de l'administration (IGA), mais aussi de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de la gendarmerie (IGGN), suite aux accusations de l'ONG Human Rights Watch (HRW), qui a dénoncé le 25 juillet dernier, les agissements de la police française, affirmant que cette dernière faisait un usage régulier du gaz poivre contre les migrants à Calais. "Je rappelle que dans les forces de sécurité, il n'existe pas d'usage du gaz poivre", a tenu à démentir M. Collomb tout en admettant qu'il pouvait "y avoir quelques dérapages individuellement". 

Calais "ne donnera pas suite aux injonctions" (mairie)

Dans le même temps, la maire LR de Calais, Natacha Bouchart, a publié un communiqué dans lequel elle a dénoncé la décision "décevante" du Conseil d'État, affirmant que sa ville "ne donnera pas suite aux injonctions" de ce dernier.

"La décision de justice du Conseil d'État est une injustice pour les Calaisiens, car elle les met de nouveau sous la menace de la recréation d'une énième Jungle. Aussi, en l'absence de politique nationale et européenne offrant une solution globale de maîtrise de l'immigration, la Ville de Calais ne donnera pas suite aux injonctions qui lui ont été faites", a-t-elle ainsi déclaré ajoutant notamment que son "devoir de Maire est de protéger la population calaisienne".

 

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