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"En 2018, je n'avais pas soutenu Nicolas Hulot mais l'État de droit" a expliqué Marlène Schiappa

Invitée de Sud Radio, Marlène Schiappa est revenue sur les nouveaux témoignages d'agressions sexuelles dont Nicolas Hulot a été la cible.

Schiappa sur Hulot

Dans un reportage diffusé sur France 2 ce jeudi soir, plusieurs femmes accusent Nicolas Hulot de viols et d'agressions sexuelles. Invitée de Sud Radio ce vendredi, Sandrine Rousseau explique même qu'il n'y a aucun doute "qu'il y a des victimes plus récentes". Marlène Schiappa, elle, est citée dans ce reportage. En 2018, elle apporte son soutien à l'ancien présentateur d'Ushuaïa alors qu'il y avait des soupçons, déjà, sur le "monsieur écologie" du gouvernement Philippe.

"Je n'ai pas soutenu Nicolas Hulot mais l'État de droit"

La ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, est donc revenue sur ces accusations dont elle est la cible aujourd'hui. Pourquoi s'est-elle rangée au côté de Nicolas Hulot ? "À l'époque, on parlait d'une femme qui ne voulait pas parler de la plainte pour viol qu'elle avait déposée. Je respecte toujours la parole des femmes quand elles veulent en parler mais aussi quand elles disent qu'elles ne veulent que leur nom soit jeté en pâtures. Je n'ai pas soutenu Hulot mais l'État de droit car la Justice doit se rendre dans les tribunaux. Je mène ces combats depuis l'adolescence. S'il ya des témoignages, je souhaite que la Justice puisse s'en saisir"

"Je rappelle que seul un juge est fondé pour dire si une affaire est prescrite. Je veux rappeler ça. Avec Emmanuel Macron, nous avons fait avancer les lois sur la prescription qui a été avancée à plus de 10 ans sur les crimes sur mineur. Maintenant, une femme - ou un homme au demeurant - a jusqu'à 30 ans après sa majorité pour déposer plainte".

"Darmanin ? Il n'y a pas d'affaire de suspicion, la Justice s'est prononcée"

Marlène Schiappa défend les femmes depuis des années mais ne veut pas que le moindre soupçon amène systématiquement et directement à une condamnation via le fameux tribunal médiatique. Sur Sud Radio, Sandrine Rousseau a assuré qu'il y avait d'autres femmes victimes de Nicolas Hulot. "Si on a pris connaissance de faits, si on est témoin (d'une agression, d'un viol, Ndlr), il faut dénoncer cela et saisir la police et la Justice. Nous avons d'ailleurs créé une plateforme arrêtonslesviolences.gouv.fr qui permet de saisir la Justice".

La ministre est aussi revenue sur les affaires concernant Gérald Darmanin, l'actuel ministre de l'Intérieur. "Il n'y a pas d'affaire de suspicion puisqu'à 3 reprises, la Justice s'est prononcée avec 3 non lieux. Après, on peut considérer qu'on abolisse les tribunaux et la Justice et que chacun donne son propre avis, ironise Marlène Schiappa. La justice s'est prononcée. Cette affaire est classée. La Justice se prononce et c'est tout".

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