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Après la débâcle du PS, Valls évoque "la fin d’une histoire" et tacle Hamon

Par Benjamin Jeanjean

Alors que Benoît Hamon a difficilement franchi la barre des 6% seulement au premier tour de la présidentielle dimanche soir, Manuel Valls s’est dit "triste" pour le Parti socialiste, lui qui a soutenu… Emmanuel Macron.

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Candidat déçu à la primaire de la gauche, Manuel Valls avait dû se résoudre la mort dans l’âme à laisser Benoît Hamon rafler la mise et se présenter au nom du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Mais après une campagne difficile où de nombreux élus socialistes ont appelé à voter pour Emmanuel Macron, y compris Manuel Valls lui-même, Benoît Hamon n’a fait qu’un peu plus de 6% au premier tour de cette élection. Si l’ancien Premier ministre s’est dit "satisfait bien sûr" du score d’Emmanuel Macron, "parce qu’incontestablement il représente un changement et une espérance", mais "aussi en même temps triste, triste pour le PS, pour son histoire, ses valeurs, ce qu'il a fait au gouvernement".

"Nous payons au prix fort l’absence de clarification"

"Incontestablement c'est la fin d'un cycle, c'est la fin d'une histoire. Nous sommes dans une phase de décomposition, de démolition, de déconstruction, moi j'aimerais qu'on soit, mais c'est sans doute un peu tôt, dans une phase de reconstruction. (…) Nous avons laissé les divisions se faire en notre sein. Ceux qui ne partagent pas les mêmes idées, ceux qui sont en désaccord, notamment sur l'Europe, sur l'économie, sur l'entreprise, sur les questions de sécurité, peuvent-ils encore être dans la même famille politique ? Personnellement, je ne le crois pas. Donc doit venir le temps enfin de la clarification, mais cette absence de clarification nous la payons au prix fort", a-t-il déclaré sur France Inter.

"Quand on mène une campagne d'extrême-gauche, on en récolte les fruits"

Si Manuel Valls assure ne pas regretté d’avoir soutenu Emmanuel Macron ("comme d'habitude, j'ai assumé mes responsabilités"), il ne se prive pas de critiquer la campagne menée par Benoît Hamon. "Quand on mène une campagne qui n'est pas une campagne centrale, quand on mène au fond une campagne d'extrême-gauche ou de gauche de la gauche, on récolte tout simplement les fruits de cette campagne", a-t-il lancé.

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