« L’immigration sera le sujet de la campagne présidentielle de 2022 ». Voilà ce que dit Emmanuel Macron en petit comité. 255 000 primo-arrivants en 2018. 122 000 demandes d’asile. Chiffre en hausse de 22% par rapport à l’Année précédente. Et là je vous donne les chiffres de l’immigration légale. Mais le problème c’est l’immigration illégale ! Des centaines de milliers de personnes restent sur le territoire national. 330 000 bénéficient de l’Aide Médicale d’Etat. Et à peine une expulsion de clandestin sur dix est réellement exécutée. Alors des quotas pour quoi faire ? Pendant la campagne présidentielle de 2017 Emmanuel Macron reconnaissait que c’était impossible de fixer des objectifs. Sur quels critères ? Parle t’on de quotas par nationalité ou par secteur économique ? Le premier qui est inscrit est il le premier servi ? Qui va décider demain que nous avons besoin de maliens ou de sénégalais d’un coté et d’informaticiens de l’autre ? L’instauration d’une politique de quotas est une fausse bonne idée. Elle n’est pas concrètement réalisable.
Mais cela marche au Canada…Pourquoi pas chez nous ?
Le Canada n’est pas la France. Pénurie de main d’œuvre. Chômage au plus bas. Le pays sélectionne les immigrés qui ont un intérêt économique. La France doit elle mettre l’accent sur la lutte contre l’immigration illégale et le droit d’asile. Or Christophe Castaner exclut que les quotas portent sur les demandes d’asile. C’est pourtant là que réside le problème. Le droit d’asile explosera si des quotas réduisent l’immigration familiale ou économique.
Pourquoi le gouvernement ressort il la question des quotas ?
Parce que la loi émanant de Gérard Collomb sur la réforme du droit d’asile et qui date d’à peine un an ne porte pas de fruits. Le gouvernement veut aussi sans doute séduire les électeurs de droite. Les quotas c’est un serpent de mer depuis 2005 porté à l’époque par Nicolas Sarkozy ministre de l’intérieur. Mais Christophe Castaner est dans une posture politique. Le problème ce ne sont pas seulement les entrées mais les sorties. Que fait on des illégaux sur notre sol dont leurs pays ne veulent plus ? Depuis 2 001, 15 000 reconduites à la frontière. Même chiffre 18 ans plus tard. La politique des quotas c’est l’aveu de l’impuissance des actes.