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Rétro 2025 - "L'URSS avait averti les États-Unis que Kennedy serait assassiné"

Durant les fêtes de fin d'année, retrouvez les temps forts de l'actualité française ou internationale qui ont fait 2025 et secoué l'antenne de Sud Radio. Aujourd'hui, retour en mars dernier au lendemain de la déclassification de 80.000 documents liés à l'assassinat en 1963 du John Fitzgerald Kennedy, épluchées au peigne-fin et commentées sur Sud Radio par l'ancien reporter de guerre et directeur de la rédaction d'Omerta, Régis Le Sommier.

Le président John F. Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963 ( Tom Pennington/Getty Images/AFP (Photo by TOM PENNINGTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Le président John F. Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963 ( Tom Pennington/Getty Images/AFP (Photo by TOM PENNINGTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

24 mars 2025. Les 63.400 dernières pages et archives classées « secret défense » liées à l'assassinat du président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, en 1963 à Dallas, sont révélées. Régis Le Sommier, ancien reporter de guerre, directeur de la rédaction de Omerta et auteur de “Qui est le diable ?” aux éd. Max Milo, raconte au micro d'André Bercoff sur Sud Radio ce qu'il a lu, appris ou découvert.

«  Kennedy a été assassiné par quelqu'un aux États-Unis »

« Il y a quand même beaucoup de choses et en même temps, on est un peu tous frustrés parce qu'il n'y a pas de preuves absolues, souligne Régis Le Sommier. On sent bien que la CIA, le FBI, la mafia américaine, tout ça mélangé, se retrouve à peu près à tous les niveaux de ces assassinats, et on peut probablement aujourd'hui tisser l'hypothèse que Kennedy a été assassiné par quelqu'un aux États-Unis, enfin, à l'intérieur des États-Unis. Et tout ça porte la marque de la CIA. Son neveu, Robert Kennedy Junior, avait dit dans la campagne, et il avait dit une déclaration fracassante, il avait dit : ''Nos ennemis, ce n'est pas les Chinois, ce n'est pas les Russes, c'est des gens qui ont fait tuer mon oncle et mon père''. Et ils sont ici. »

« La CIA est une organisation de voyous »

« Le contexte montre que Kennedy avait la CIA en ligne de mire, poursuit Regis Le Sommier. Parce que ce que révèlent ces 63 400 documents, c'est surtout tous les coups tordus. La CIA est prête, c'est une organisation de voyous qui s'allie à la mafia, qui, par exemple, empoisonne le sucre cubain à destination de l'Union soviétique, fait assassiner des vaches en Allemagne de l'Est. C'est à celui qui aura l'idée la plus saugrenue pour s'attaquer au monde communiste, pour s'attaquer à Castro. On sent bien que derrière tout ça, il y a une sorte d'organisation, de cerveau maléfique qui défendrait les intérêts des États-Unis et est prêt à ratatiner tout ce qui se dresse sur son passage. Et c'est là que Kennedy apparaît. On comprend que Kennedy avait vraiment l'intention de changer l'Amérique et d'appliquer un programme.

« Les autorités américaines ont ignoré cet avertissement »

« On apprend également dans ces documents déclassifiés que l'Union soviétique avait averti les États-Unis que le président était sur le point d'être assassiné. C'est un document, un certain Russe qui s'appelait Sergeï Tchernoukho, qui affirme que les autorités soviétiques lui ont dit que Lee Harvey Oswald, celui qui est officiellement accusé d'avoir tué Kennedy, prévoit de tuer Kennedy. Ce personnage alerte le directeur des services des conseillers spéciaux du département d'État américain. Et en fait, les autorités ignorent cet avertissement. »

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