C’est en effet, une découverte importante de la NASA. Le site Futura explique qu’il s’agit en plus d’une molécule très simple, donc rien de lourd ou d’onéreux, une molécule capable de nettoyer le méthane dans l’atmosphère et, mieux encore, qui peut s’auto-recycler grâce à la pollution. N’en jetez plus, l’affaire est trop belle ! Ce radical hydroxyle OH, est un gaz qui chaque année, fait «disparaître » 450 à 500 millions de tonnes de méthane, soit 90 % des émissions annuelles. Il est justement très présent là où on trouve des concentrations de CO2 donc on craignait qu’il ne s’épuise. Ô surprise, après des années d’observation, on constate qu’il est toujours bien là à jouer le rôle de monsieur propre de la pollution !
Ça pourrait être une solution pour contrer la pollution, même si les scientifiques nous rappellent,malgré tout, que ce n’est pas une raison pour continuer à polluer mais qu’il s’agit d’une piste très intéressante pour nous redonner de l’espoir. Autre bonne nouvelle, une jeune kenyane, Beth Koigi, a conçu un système pour transformer l’humidité de l’air en eau potable. On sait que l’un des problèmes de demain est l’accès à l’eau potable ce qui cause des milliers de morts chaque année. Quand Beth Koigi est allé faire ses études à l’université au Kenya, elle a été effarée de n’y trouver que de l’eau contaminée. Du coup, en quelques mois elle a inventé son appareil.
Il fonctionne comment ? Majik Water, c’est son nom, est un filtre à eau tout simple. Beth Koigi explique sur le site de Géo qu’il y a six fois plus d'eau dans l'air que dans toutes les rivières de la planète. Et que cette eau n’est pas exploitée. Elle capture donc cette eau grâce à des matériaux hydrophiles et déshydratants comme du gel de silice qui est ensuite chauffé à l'aide d'énergie solaire fournie par des panneaux photovoltaïques pour libérer de la vapeur d'eau. Vapeur d’eau qui est ensuite condensée et filtrée en utilisant du charbon actif. Un premier prototype a été testé avec succès et cet appareil permettra pour un prix très bas, et même si on n’a pas de réseau électrique, donc dans des régions éloignées et pauvres, de boire une bonne eau potable.