Quand on joue au foot, on respecte des règles. Il y a ceux qui sont dans le jeu. Et ceux qui se mettent hors jeu. Et vous avez remarqué qu’on ne peut pas disputer un match avec ceux qui se mettent hors jeu. Donc oui il faut siffler la fin de la partie. Il faut que les gilets jaunes rentrent sur le terrain. Rien de bon ne peut sortir de ce hors jeu dans lequel ils s’installent. Ni pour eux, ni pour ceux qui sont aussi le peuple mais qui ne pensent pas comme eux. Le grand débat national : « C’est un piège politique » disent-ils dans une lettre adressée aujourd'hui à Emmanuel Macron. Ce n’est pas faux ! Mais que proposent-ils pour que notre pays se porte mieux ? La France ne créera pas plus d’emplois grâce au référendum d’initiative citoyenne. Rendez vous compte que CE dimanche, à Toulouse notamment, les gilets jaunes vont se rassembler en assemblée générale pour décider de valider ou non une action de blocage nationale de l’économie le dimanche 13 janvier. C’est très grave. Quelques milliers de personnes sur 65 millions d’habitants trouvent normal de pénaliser le travail des autres pour des revendications qui partent dans tous les sens. Nous vivons un moment surréaliste.
Comment cela va-t-il se finir ? Emmanuel Macron doit il tel un arbitre sanctionner les gilets jaunes hors jeu ? Le gouvernement a commencé les manœuvres d’intimidation avec la garde à vue d’Eric Drouet mais c’est à double tranchant car cela peut galvaniser certains gilets jaunes. Mais oui bien sur le gouvernement doit faire appliquer l’état de droit. Sinon c’est l’anarchie. Il reste 1 500 gilets jaunes sur 200 ronds points en France. Ils forment une constellation de mini zad où règne la fraternité, c’est vrai, mais occuper un domaine public sans autorisation et entraver la circulation, c’est tomber sous le coup de la loi. Jusqu’à 4 500 euros d’amende. Et puis un acte 8 des gilets jaunes demain ce sont encore des conséquences économiques. Des commerçants de centre ville pénalisés. Si la France se portait bien, les gilets jaunes pourraient jouer les prolongations. Nous sommes champions du monde de foot, mais nous sommes loin d’être les champions du monde de la concorde démocratique. Tout le monde doit faire un effort pour gagner !