single.php

GIEC : "Il y a très peu de véritables experts en climat"

Christian Gérondeau, ingénieur polytechnicien, auteur de "Les douze mensonges du GIEC", aux éditions l’Artilleur, était l’invité de “Bercoff dans tous ses états".

GIEC
Christian Gérondeau, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

"Le GIEC n’est pas du tout un groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, juge Christian Gérondeau. Le titre du GIEC est faux, parce que le vrai titre du GIEC est en anglais. En anglais c’est IPCC, Intergovernmental Panel on Climate Change, il n’y a pas le mot expert", explique l’ingénieur polytechnicien.

"Ce ne sont pas des experts, ce sont des représentants des 195 gouvernements de la planète, explique l’auteur de Les douze mensonges du GIEC. Vous pensez bien que le Zimbabwe, le Paraguay, les îles Maldives, et je ne sais quel autre pays du monde, n'ont pas tous des experts en climat. C’est une spécialité très pointue, ces pays ont d’autres problèmes que d’étudier le climat, commente Christian Gérondeau. En réalité, il y a très peu de véritables experts. La tromperie, au départ, elle est là".

 

GIEC : "Ce sont des diplomates en réalité"

"Le vrai titre en anglais n’a pas le mot expert parce que ce ne sont pas des experts, répète-t-il. Ce sont des représentants qui votent pour approuver des rapports faits par des experts. Ce sont des diplomates en réalité. De temps en temps, il y en a un qui a une formation de scientifique".

"Un exemple très simple : qui est le président actuel du GIEC ? Personne ne le connaît, c’est un Coréen du Sud. Il est économiste et n’y connaît rien en climat. Qui était son prédécesseur, qui a été président du GIEC pendant 10 ans ? C’était un ingénieur des chemins de fer Indien, argumente l’ingénieur au micro de Sud Radio. En réalité, c’est une tromperie même que d'avoir mis le mot expert. Tout est là".

 

"L'organisme de départ (...) a menti en introduisant le mot 'expert' dans toutes les traductions"

"On fait croire que ce sont des experts alors que ce sont des représentants diplomatiques de tous les pays de la planète qui sont appelés à se prononcer sur des rapports d’experts, qui généralement font entre 3.000 et 4.000 pages, bourrés de graphiques et totalement illisibles par n’importe qui, certifie Christian Gérondeau. Personne ne peut les lire parce qu’il y a au moins 100 spécialités différentes. Et on les fait voter. C’est très amusant, il y en a qui votent ‘Tout à fait d’accord’, 'plutôt d’accord’, etc. Mais c’est une tromperie absolument incroyable parce que ce ne sont pas des experts".

"L’ancien président, qui était Indien, était ingénieur des chemins de fer, c’est très bien mais quel rapport avec le climat ? se demande l’ingénieur polytechnicien. Pour montrer la perversité, je me suis amusé à regarder la traduction en espagnol, en russe, je me suis arrêté là parce que l’Arabe et le Chinois je ne sais pas trop, mais vous retrouvez le mot expert. C’est fait exprès. L’organisme de départ, qui n’est pas un groupe d’experts, un panel qui représente les gouvernements, a menti en introduisant le mot expert dans toutes les traductions. C’est quand même extraordinaire", conclut Christian Gérondeau.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

L'info en continu
16H
15H
14H
13H
Revenir
au direct

À Suivre
/