Pour le dernier épisode de l’année 2025 d’“On Parle Auto”, Laurence Péraud, Jean-Luc Moreau et leurs invités ont donné leurs tops et flops de l’année dans le monde automobile
Les tops de l'année 2025
- Un excès de vitesse supérieur à 50 km/h devient un délit… mais plus forcément un procès
Jusqu’ici, un excès de plus de 50 km/h entraînait automatiquement un passage devant le tribunal de police. À partir de lundi, l’automobiliste pourra régler une amende forfaitaire de 300 euros, minorée à 200 euros si elle est payée sous 15 jours. Cependant le paiement met fin aux poursuites judiciaires, sans audience ni jugement.
- La justice reconnaît enfin les ralentisseurs illégaux
Les tribunaux confirment que de nombreux dos-d’âne et ralentisseurs ne respectent pas la réglementation. Une reconnaissance juridique importante pour les automobilistes et les associations. Problème : dans les faits, ces ralentisseurs restent en place, faute d’alternative immédiate pour faire ralentir les voitures en ville.
- La visite médicale non obligatoire pour le renouvellement du permis
Le texte européen, longtemps jugé flou, ouvre clairement la porte à d’autres solutions qu’une visite médicale obligatoire. Les États pourront notamment choisir l’auto-évaluation. En France, c’est cette option qui devrait être privilégiée. Un soulagement, en particulier pour les personnes âgées, souvent anxieuses à l’idée de perdre leur permis après un examen médical.
Les flops de l'année 2025
- Le gaz hilarant toujours dans le flou juridique
Pour cette année 2025, aucune liste précise des produits interdits au volant n’a été publiée, le gaz hilarant n'y échappe donc pas. Le décret attendu n’est toujours pas paru. Certes, le protoxyde d’azote est difficile à détecter lors des contrôles mais son interdiction claire aurait envoyé un signal fort : ce flou réglementaire justifie le flop.
- La loi sur l’homicide routier
Présentée comme une avancée, elle se limite en réalité à un changement de terminologie. Les peines encourues restent strictement les mêmes. Être poursuivi pour homicide involontaire ou homicide routier ne change donc rien juridiquement. Et surtout, rien n’indique que cela réduira la prise de risque des chauffards.
- Les ZFE toujours en sursis
L’abandon des zones à faibles émissions n’est pas acté au niveau national. Aujourd'hui, chaque municipalité reste libre de conserver ou non sa ZFE. De son côté, la réglementation européenne précise que si les seuils de pollution sont respectés, aucune ZFE n’est obligatoire.
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