Dans un contexte de tensions internationales, notamment avec la Russie, et près de 4 ans après le début de la guerre en Ukraine, 3 000 jeunes rejoindront les rangs de l'armée à partir de l'été 2026. La base aérienne 115 d’Orange-Caritat, dans le Vaucluse, a été sélectionnée pour accueillir une partie des futurs volontaires du service national. Sud Radio s'est rendu sur place.
"Des réveils à 6h et pas de téléphone portable"
Dès leur arrivée, leur quotidien est immédiatement rythmé par des règles strictes. "Le passage chez le coiffeur est prévu dès le premier jour. Le réveil sonne à 6 heures, et les volontaires sont répartis dans des chambrées de cinq, non mixtes. Les lits seront fait au carré tous les matins. Pas de posters, pas d’objets personnels… et pas de téléphone portable non plus" explique le lieutenant-colonel Yann.
Maniement des armes et port de l'uniforme
Les volontaires sont directement plongés dans le grand bain : fusil d'assaut en main, ils s'initient au maniement des armes et s'exercent au tir sur simulateur. "Très vite, porter l'uniforme et marcher au pas devient un réflexe" assure le lieutenant-colonel Yann. Les jeunes découvrent aussi les fondamentaux du métier de militaire : discipline, maîtrise du corps à corps et techniques de combat rapproché.
L'Armée de l’air a déjà enregistré 200 candidatures
Au terme d'un mois de formation commune, les jeunes de 18 à 25 ans basculeront vers leur future spécialité. Parmi elles, celle de planificateur de vol, un rôle clé qui épaule directement les pilotes de Rafale. Le capitaine Valentin en est l'exemple parfait : "Il évolue au cœur de la salle d'opération de l'escadron, là où tout se décide. C'est lui qui facilite la préparation et la conduite de chaque mission". L'Armée de l'air a déjà enregistré 200 candidatures.
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