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Petite enfance : 1 733 prédateurs sexuels écartés et du mal à recruter

ANALYSE SUD RADIO - Entre manque de reconnaissances et nouvelles règles de contrôle des antécédents, le secteur de la petite enfance peine à recruter.

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Difficile de recruter dans le secteur de la petite enfance. (© AFP)

De nombreuses structures sociales d’aide à l’enfance et de crèches ont du mal à trouver des salariés. On recenserait à l’heure actuelle pas moins de 13 500 postes vacants dans le secteur de la petite enfance ou des milliers de personnes ont été écartés de cette activité en raison de leurs antécédents judiciaires à haut risque.

Petite enfance : des soucis de casier judiciaire

Des métiers qui ne sont sans doute pas assez valorisés, notamment en termes de rémunération. Ces structures en sont parfois réduites à faire avec les moyens du bord, au jour le jour. Au risque, parfois, de recruter vite et mal, notamment dans les crèches. Récemment, plus de 1 700 personnes ont été écartées des métiers liés à l’enfance du fait de leurs antécédents judiciaires.

Jusqu’ici, les employeurs étaient censés vérifier eux-mêmes le casier judiciaire des candidats. Mais difficile, en réalité, de vérifier quoi que ce soit quand il s’agit de recruter la veille pour le lendemain… Désormais, afin d’écarter les potentiels prédateurs sexuels, il appartiendra aux candidats de fournir obligatoirement une attestation d’honorabilité.

Un million de personnes passées au crible

Une obligation qui concerne notamment les foyers de protection de l’enfance, les crèches, les assistants familiaux et assistantes maternelles. Une plateforme vérifie désormais les passés judiciaires, et recoupe cela avec le fichier des infractions sexuelles. Résultat : 1 733 personnes n’ont pas obtenu leur attestation. Soit presque 1% des professionnels de l’aide sociale à l’enfance.

Ces candidats ont été écartés pour des antécédents incompatibles avec le travail auprès d’enfants. Par exemple, une condamnation pour détention d’images pédopornographiques. Ces personnes devront être licenciées. Quant au système, il devrait être élargi à compter d’octobre au niveau national après avoir été testé sur 29 départements. Un million de personnes seront passées au crible, ainsi que les candidats à l’adoption et les salariés du secteur du handicap et des personnes âgées.

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