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Le Journal de bord de Joël Paris : « Mentalement un des moments les plus durs de ma vie »

JOUR 14 - Durant toute la durée de la Transat Café l'Or, retrouvez chaque jour le Journal de bord de Joël Paris, le co-skipper avec Goulven Marie de « Rêve à Perte de Vue », le Class 40 dont Sud Radio est partenaire.

Joël Paris
Joël Paris a vécu un "sale" moment sur cette Transat.

« Ma grand-mère de 85 ans aurait pu nous dépasser »

« Salut à toutes et tous. C’est quand même une sacrée épreuve cette Transat Café l'Or et qui vous met dans des états... Je vais vous raconter comment la course large est compliquée. Aujourd'hui, on est dimanche et ce matin, je pense que c'était mentalement un des moments les plus durs de ma vie. En fait, on a passé une nuit à ne pas avancer. On est resté planté des heures. En gros, on avançait à 1,5 nœud, ça veut dire que ça devait être 3 km/h. Donc ma maman de 85 ans, qui ne marche pas très bien, pouvait nous dépasser, je pense. Ça faisait plusieurs jours qu'on n'avançait pas beaucoup. Et puis surtout, à chaque fois qu'on faisait un routage, ça nous rajoutait un jour de plus. Bref, on avançait sur un tapis roulant. Et donc mentalement, on commençait même à réfléchir à se rationner. »

« Mentalement, ça commençait à être très dur »

« Au début, on devait en effet arriver le 19 novembre, explique Joël Paris, le co-skipper avec Goulven Marie de « Rêve à Perte de Vue », le Class 40 dont Sud Radio est partenaire.. Après le 21, puis le 22, le 23, le 27. Donc mentalement, ça commençait à être très dur. Et puis tout d'un coup, c'est ça qui est génial dans ce sport, le vent s'est légèrement levé. On a changé les voiles. Ils annonçaient un tout petit peu de vent et il est même beaucoup plus présent que ce qui était prévu. C'est ça qui est dingue. Et donc là, on avance doucement, les routages sont différents et ça change tout. Bref, on devrait arriver.... on ne sait toujours pas quand, mais moins pire que ce qu'il y avait ce matin. »

« Il y a des jours où on ne voudrait pas être là »

« On est donc on est toujours dans un up and down perpétuel. Je vous avoue qu'il y a des jours où on ne voudrait pas être là. Mais on ne se plaint pas parce qu'on l'a voulu et parce que je l'ai choisi. Mais il n'empêche que, oui, c'est vrai, je ne vous cache pas que ce matin, je n'en menais pas large. Voilà. Allez, bises à tous. »

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