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Assemblée nationale : quand le déconomètre s’emballe

Par Philippe David

Entre déclarations sur la langue française et provocations identitaires, les deux dernières semaines à l’Assemblée nationale ont été marquées par une série de propos polémiques. Une dérive verbale qui suscite lassitude et colère.

Entre déclarations sur la langue française et provocations identitaires, les deux dernières semaines à l’Assemblée nationale ont été marquées par une série de propos polémiques. Une dérive verbale qui suscite lassitude et colère.

Comme d'habitude je vais remettre le clocher au milieu du village, un village qui se trouve dans le 7e arrondissement de Paris.
Pourquoi le 7e arrondissement de Paris ? Parce que c’est là que se trouve l’Assemblée nationale et que ces deux dernières semaines le déconomètre y a fonctionné à pleins tubes comme dirait François Bayrou, tant dans des salles de réunion que dans l’hémicycle.

On commence avec des propos tenus lors d’un colloque sur la francophonie le mercredi 18 juin.

Et comme ça ne suffisait pas il fallait que l’inénarrable Sandrine Rousseau en remette une couche hier, dans l’hémicycle cette fois.

Et je dois avouer que je n’en peux plus de ce piétinement permanent de ce qui fait la France par des gens qui ne pensent qu’à provoquer et à faire, comme disait Michel Rocard, le pire du tapinage électoral.

En effet, n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, la langue de la France est le français, c’est d’ailleurs écrit dans l’article 2 de la Constitution, et les pays qui partagent cette langue avec nous parlent français comme les Australiens parlent anglais, les Mexicains espagnol et les Brésiliens portugais. Le créole, c’est une langue parlée dans certains outremers avec des mots français et des mots d’autres origines. Fin de la blague.

Pour les « français de souche » qui étaient des « fins de race » pour Matthieu Kassovitz il y a quelques semaines et qui sont désormais rayés de l’espèce humaine par Sandrine Rousseau, permettez-moi de vous dire qu’ils existent et qu’ils n’ont aucune raison de s’excuser d’être ici depuis des siècles voire des millénaires. Celui qui écrit ces mots est à moitié bourbonnais, un quart breton et un quart bigourdan. Un « français de souche » donc même si j’abhorre ce terme.

Un « français de souche » dont les enfants, fortement d’origine italienne par leur mère, ne sont pas des français de souche mais qui sont français et qui travaillent, aiment leur pays et dont les ancêtres paternels et maternels ont porté les armes pour la France des tranchées aux Aurès lors du XXᵉ siècle.

Même si on savait depuis longtemps ce que Mélenchon pensait des Français à la peau trop claire, notamment les Normands par ces mots.

On en a franchement marre de se faire insulter et attention, la cocotte est en train de bouillir…

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