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Mailyne Andrieux : "Caroline Garcia vient pour une bonne préparation"

Par Mathilde Régis

Du 13 au 21 mai prochain se déroule la trentième édition du tournoi de tennis féminin de Strasbourg. Mailyne Andrieux, co-directrice du tournoi, était l'invité du journal du tennis de Sud Radio Sports en partenariat avec Welovetennis.fr.

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Du 13 au 21 mai prochain se déroule la trentième édition du tournoi de tennis féminin de Strasbourg. Mailyne Andrieux, co-directrice du tournoi, était l'invité du journal du tennis de Sud Radio Sports en partenariat avec Welovetennis.fr. Sud Radio Sports : Plus les années passent, plus le plateau est élevé dans ce tournoi ? Mailyne Andrieux : On a racheté le tournoi il y a cinq ans et on a fait un gros travail d'amélioration de la qualité d'accueil des joueuses et de la qualité de jeu pour que les terrains soient le plus proche possible de la qualité de Roland Garros et que les joueuses puissent s'entraîner et s'échauffer dans les bonnes conditions. C'est un petit milieu, il y avait une image du tournoi qui n'était pas trop bonne. Maintenant, les joueuses se disent que plutôt de galérer à essayé de s'entraîner à Roland Garros où il y a déjà beaucoup de monde et pas forcément de créneaux très importants, pourquoi ne pas aller à Strasbourg faire des matchs et s'entraîner dans les mêmes conditions. Par rapport au plateau de ces dernières années, cela va plutôt crescendo et on a un tableau très dense. Être si proche de Roland Garros c'est plutôt un avantage qu'un inconvénient ? C'est un peu les deux. Les Top 10 ont plutôt tendance à faire l'impasse sur un tournoi pour s'économiser. Mais maintenant avec l'expérience, on a réussi à faire de gros coup à savoir avec les Top 10 qui sont en manque de matchs à cause de blessures où qui n'ont pas eu les résultats qu'elles souhaitaient sur le début d'année. C'est comme ça qu'on a pu avoir Samantha Stosur l'année dernière au dernier moment, Jelena Jankovic ou Maria Sharapova en 2010. On croise les doigts pour que ce soit le cas aussi cette année. Pour avoir des têtes d'affiche comme ça, les négociations sont longues, usantes ? Ce n'est pas long, c'est de l'argent. Ce sont des négociations financières. Ce n'est pas usant, des fois on aimerait bien ne pas avoir à débourser des sommes aussi importantes pour avoir des Top 10, mais ça fait partie du jeu.

"J'aimerai bien que Kristina Mladenovic aille au bout"

Cette année vous avez convaincu Caroline Garcia, c'est une joueuse qui a beaucoup de mal à Roland Garros. Est-ce que son choix fait partie cette idée de se relaxer avant ou c'est une histoire de calendrier de gros sous ? Avec Caroline ce n'est pas une histoire d'argent, je crois qu'elle est stressée à l'approche de Roland Garros. Jusqu'à présent, elle avait l'idée que Strasbourg n'aurait fait qu'augmenter la pression parce qu'on l'attendrait au tournant sur un tournoi français. Finalement elle se rend compte que les joueuses qui ont joué Strasbourg, notamment Kristina Mladenovic qui a été en finale l'année dernière, ça ne lui a pas du tout empêché de faire un très bon Roland Garros. Là, elle vient en se disant que ça va être une très bonne préparation. Samantha Stozur sera là pour défendre son titre. Qui va aller au bout d'après vous ? J'aimerai bien qu'une Kristina Mladenovic aille au bout. Elle est très appréciée par le public et elle le mérite bien. Maintenant, le plateau des joueuses est quand même très dense, elle aura fort à faire. Vous aviez fait un pari sur Caroline Wozniacki, mais elle s'est blessée et ne sera pas là. Comment en tant que co directrice du tournoi vous prenez la nouvelle ? La première réaction a été la grosse déception, car on l'avait annoncé très tôt, on l'avait mis sur tout notre plan de communication. C'est vraiment dommage, elle n'était jamais venue à Strasbourg et on avait pu voir un engouement réel quand on a annoncé sa participation. Ce n'est pas comme si on avait un tableau uniquement basé sur elle donc ça va le faire, même si c'est une déception de ne pas la voir à Strasbourg cette année. Vous avez prévu des innovations pour les 30 ans du tournoi ? On a prévu pas mal d'animations et on a fait un gros travail dans les archives pour proposer de connaître l'histoire des internationaux de Strasbourg. Beaucoup ne connaissent pas forcément l'histoire de la création à aujourd'hui. On a prévu à la fois du contenu vidéo, une exposition de toutes les affiches du tournoi, une évolution sur la mode dans le tennis des années 80 à aujourd'hui. On a retrouvé des articles de presse et pleins de photos. Par rapport aux animations, on a créé pour la première année une véritable fan zone en plein centre avec des initiations de tennis, un mur digital avec des calculs de vitesse de service et des initiations à d'autres sports aussi. L'idée est vraiment de créer un espace de vie tout au long du tournoi du matin jusqu'au soir. On fait tout pour que ce soit un beau succès. Concernant les Françaises, le niveau du tennis féminin est-il si moyen que ça ? Franchement, au vu de la prestation que j'ai vue en demi-finale de Fed Cup le week-end dernier, effectivement il y a une période un peu inquiétante. Mais j'ai l'impression qu'il y a une génération de joueuses françaises qui joue très bien et qui a encore une marge de progression. J'ai plutôt envie d'y croire. Quand on voit aussi les résultats en double de Kristina Mladenovic et de Caroline Garcia, c'est un peu dur de dire qu'aujourd'hui il n'y a plus de joueuses haut niveau.

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