« La course au large, c'est une emmerde par jour ». Hier dans son Journal de bord, Joël Paris ne croyait pas si bien dire en citant le mythique Michel Desjoyeaux, notamment double vainqueur du Vendée Globe et lauréat de la Transat Jacques Vabre (ancienne appellation de la Transat Café l'Or) en 2007. A peine parti de la Corogne, « Rêve à Perte de Vue » a dû faire demi-tour en Espagne en raison de plusieurs soucis.
« Black out énergie »
« Black out énergie, plus de carto ni pilote et plus batterie moteur pour refaire du courant, a raconté un brin dépité Joël. On a donc dû rentrer à La Corogne pour arrêt technique. Solidarité vraiment top des gens de mer qui nous attendaient pour nous aider. Ca fait chaud au cœur. Trois batteries nous attendaient au port. Nous avons identifié la batterie défectueuse et tout rebranché. On a enfin pu réussir à remettre le moteur. Là au moins, on est autonomes. »
« On est un peu rincés »
« Top chrono pendant 4 heures au minimum et possible départ dans la foulée selon la météo. Avec Goulven, on est un peu rincés mais c'est normal, parce qu'on a barré toute la nuit. Mais on devrait être prêts à repartir vers le sud, et après cap sur la Martinique. On vous fait des gros bisous et à très vite. »