Les dernières semaines d’été indien sont derrière nous, souvent 5 à 10°C au-dessus des normales de saison les thermomètres affichaient des valeurs exceptionnellement élevées. Comme encore la semaine passée, où le mercure a frisé les 30°C dans les Pyrénées, les 20°C à Paris, etc. Une douceur inhabituelle qui était liée à une dépression ayant entraîné de l’air chaud depuis le nord de l’Afrique jusque sur l’Hexagone, avec un effet particulièrement marqué dans le Sud-Ouest grâce au phénomène de Foehn.
Mais la parenthèse clémente touche à sa fin. Depuis le début de semaine, le vent a basculé au nord et fait glisser sur le pays une masse d’air beaucoup plus froide. Les régions de la moitié nord ont été les premières à ressentir le refroidissement, rapidement suivies par le sud.
🗝️ Les clefs d'une vie - Jacques Pessis
— Sud Radio (@SudRadio) October 14, 2025
🗣️ Evelyne Dheliat : "J'avais envie de participer à l'information. J'ai écrit une lettre à Michèle Cotta et j'ai fait un stage à Météo-France et un stage avec Alain Gillot-Pétré. C'est comme ça que j'ai démarré" pic.twitter.com/YVZnVnguQF
Des chutes de neige
Depuis lundi, la neige a même recouvert certains massifs du Jura et des Alpes, et quelques flocons isolés ne sont pas exclus en plaine dans le Centre-Est en fin de semaine, même si ces chutes resteraient anecdotiques. Des gelées ont même été observées depuis mardi sur une large partie du territoire, notamment du Massif central au Nord-Est.
Le refroidissement ira crescendo jusqu’à dimanche, journée qui pourrait s’imposer comme la plus froide de la semaine, avec des minimales négatives dans de nombreuses villes. Pour autant, ce coup de froid ne préfigure pas forcément tout l’hiver. Les projections saisonnières de Météo France privilégient encore un trimestre globalement plus doux que la normale, même si des épisodes froids ponctuels, comme celui-ci, restent possibles.