Reportage Sud Radio de Mayeule de Charon
Jean fait partie de ceux venus soutenir Anthony Smith. Pour lui, son collègue n'a fait que son travail en demandant à l’employeur de faire porter des masques à ses salariés: "On était dans un contexte où les pouvoirs politiques disaient que le masque n'était pas obligatoire, et en fait Anthony a eu raison trop tôt. Ce qu'il a demandé, aujourd'hui serait parfaitement validé, mais ça ne l'était pas au mois d'avril, et il en a fait les frais". Hélène se dit choquée par cette affaire. Elle dénonce un dysfonctionnement de plus dans la gestion de la crise sanitaire:
"La consigne de la hiérarchie était de rester chez nous en télétravail, et de contrôler les entreprises à distance. Alors qu'au contraire, il fallait aller sur le terrain, aller dans les entreprises pour - encore plus que d'habitude - faire respecter le code du travail qui prévoit que l'employeur doit garantir la sécurité et la santé de ses salariés".
Avec mon pote Alex en soutien à Anthony Smith contre la répression à l'inspection du travail, à la RATP et partout ailleurs... syndicalistes pas voyous! 😡
RDV le 16 septembre à 19h30 pour le meeting contre la répression au travail, en live sur Facebook ✊🏼@SoutienA_Smith pic.twitter.com/HcuzjBZyUa— Ahmed Berrahal (@berrahalAhmed93) September 9, 2020
Depuis l’annonce de cette sanction, beaucoup ont l’impression d’avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête. C’est le cas de Marie: "On se demande ce que notre hiérarchie va dire, si l'employeur la sollicite en disant qu'on l'empêche de travailler, qu'on gpene son activité économique. On se dmeande si notre hiérarchie nous soutiendra ou pas, si elle fera son boulot". Tous demandent qu’Anthony Smith soit réintégré à son poste.
"Ubuesque. Aujourd'hui la ministre demande à ce qu'on mette des maques. Lui avait juste saisi un juge en demandant la même chose, il est sanctionné pour ça" -
Ian Dufour, représentant syndical CGT dénonce une ingérence et une injustice