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Marine Le Pen en visite à Alençon : "Cette insécurité permanente doit cesser !"

Par Maxime Trouleau

Après des heurts qui ont frappé la ville d'Alençon, la police a alerté sur le manque d'effectifs. Marine Le Pen était sur place ce jeudi.

Alençon est aussi pris dans l'engrenage du trafic de drogue. Après des affrontements violents entre dealers et forces de l'ordre, Marine Le Pen était sur place ce jeudi.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des tirs de mortiers d'artifice et des voitures brûlées ont brisé le silence nocturne de la ville d'Alençon. Ces violences urbaines ont éclaté après l'arrestation d'un mineur de 16 ans. Treize véhicules ont été incendiés et les pompiers, intervenant pour éteindre les flammes, ont été eux aussi pris pour cible.

Le maire PS d'Alençon a révélé qu'une trentaine de personnes avaient été interpellées suite à ces violences. Joaquim Peyo a expliqué sur RTL que la ville de 27.000 habitants comptait une soixantaine de caméras de vidéo de surveillance. Mais en septembre, après des interpellations, "il y a eu une réaction lors de laquelle ils ont détruit des caméras que j'avais mises en place".

À Alençon, Marine Le Pen a dénoncé un "ensauvagement qui touche les campagnes"

Après les heurts qui ont touché la ville, Marine Le Pen s'est rendue à Alençon ce jeudi. Elle a dénoncé des tensions qui ne touche plus que les grandes villes. "Aujourd'hui Alençon avec 25.000 habitants, hier Audincourt avec 15.000 habitants... On voit que cet ensauvagement est en train de toucher les campagnes et l'ensemble de la ruralité".

"Évidemment, c'est une inquiétude très vive pour nous mais c'est surtout un échec absolument total des gouvernements et de toutes les politiques qui on été mises en oeuvre, a-t-elle poursuivi avant de les égrainer : celle de la ville, celle de l'immigration, de la politique pénale et carcérale. Il est donc très urgent de passer un coup de visse pour que cesse cette insécurité permanente dans notre pays. Je reviens de l'étranger, je peux vous assurer que ce genre d'évènement ne se produit pas !"

"Il nous faut des effectifs supplémentaires"

Les policiers, eux, ont demandé plus d'effectifs. Michaël Métairie, secrétaire départemental de l'Unité SGP Police de l'OrnePAR, était l'invité de Sud Radio.

"Il n'y a pas qu'à Marseille ou à Lyon que ce genre d'évènement arrive, confirme-t-il. Dans notre petit département, cela arrive aussi fréquemment. La réelle difficulté que l'on rencontre, c'est que le nombre d'effectifs, de fonctionnaires de police est insuffisant pour faire face à ce type d'évènement. Mise à part ces violences urbaines, le gouvernement veut lutter contre le trafic de stupéfiants mais aussi les violences intra-familiales. Seulement, mes collègues de sureté urbaine ont des dossiers qui s'empilent et n'arrivent pas à faire face à ce type de situation. Il nous faut des effectifs supplémentaires pour faire fonctionner les services".

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