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Élisabeth Lévy - "Assa Traoré ne se bat pas pour la justice mais contre la France"

Assa Traoré mise en Une du Time Magazine comme "gardienne de l'année", c'est tout un symbole. Celui de l'idéologie des médias new-yorkais qui ne comprennent pas la laïcité à la française et en profitent pour faire de la soeur d'Adama une héroïne indigéniste, en croisade contre la France présumée anti-musulmane pour ne pas dire raciste.

Tous les matins à 8h15, le regard libre d'Elisabeth Lévy dans le Grand Matin Sud Radio.

Assa Traoré est donc sacrée “Gardienne de l’année” par le Time Magazine.

L’hebdomadaire américain, passé du soutien aux Républicains modérés à la police du politiquement correct met à l’honneur les gardiens de la démocratie de l’année. Que des militants à la sauce Black Lives Matter. Parmi eux, la seule étrangère n’est autre qu’Assa Traoré, qui est - selon le magazine - le visage du combat pour la justice raciale en France. 

Qu’est-ce qui me pose problème ?

Le problème est simple : tout est faux. Assa Traoré ne se bat pas pour la justice raciale, mais pour la réécriture de toute notre histoire à l’aune du seul critère de la race. Et elle ne cherche pas la vérité, mais à faire entrer de force son frère mort - ce qui est dramatique - dans le costume de George Floyd. Strictement rien dans le dossier ne permet d’accuser les gendarmes de racisme. Ni de brutalité gratuite. Adama Traoré a couru comme un dératé un jour de canicule pour échapper aux gendarmes. S’il avait obtempéré, il serait sans doute en vie. Assa Traoré ne se bat pas contre l‘injustice mais contre la France. Les appels du pied de Macron à ce courant n’y changeront rien. 

Pourquoi le Time la choisit-il ? 

Pour ça ! Non seulement elle est en phase avec l’idéologie du privilège blanc qui règne sur les campus américains à coups d’exclusions, d’intimidations et de censure, mais aussi avec la haine de la laïcité française odieusement assimilée à du racisme anti-musulman. Or, c’est un point de vue partagé par une grande partie de la presse dite bien à tort libérale. 

Quelle importance ?

Elle est l’icône d’un combat culturel dans tous les pays d’Occident priés de payer l’addition de leur puissance passée. Or, aux États-Unis, les élites - à savoir le business et le showbiz - ont, par sens de leurs intérêts bien compris, rallié les croisades des minorités. C’est aussi le nouveau visage d’un impérialisme culturel américain qui n'exporte pas seulement son imaginaire, mais aussi son histoire. Et voilà les États-Unis qui essaient de nous coller un passé de domination raciale. 

Et ça marche. L’indigénisme et ses avatars islamo-gauchistes, ultra-minoritaires dans l’opinion, font un tabac dans l’opinion prétendument éclairée: médias, universités et partis de gauche. Même Yannick Jadot se laisse intimider. C’est la pensée dite en grammophone. Puisque les méchants réacs sont ulcérés, on applaudit, quitte à encourager la francophobie made in US. Cette gauche qui oublie Paty, abandonne Mila et applaudit Assa se déshonore. Elle en répondra devant l’Histoire.

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